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matières
Charge-décharge d'un
condensateur (à travers un résistor) vers une tension constante

Voir également, sur le sujet, le T.P.
"Charge d'un condensateur à intensité constante".
I Objectifs
II Acquisition et transfert
III Étude de l'intensité i(t)
IV Comparaison de différentes pages d'acquisition
V Modélisation dans une page
VI Propriétés de la courbe exponentielle
VII Définition de la capacité à partir de la
relation i=k*(duc/dt);
loi d'association de condensateurs en
parallèle
VIII Étude de la charge q(t) d'une armature
IX Étude énergétique avec bilan (cas d'une décharge)
X Calcul de la résistance R du résistor à partir du
"Graphe des paramètres"
XI ANNEXE: fonctionnement d'une "SYNCHRO
FRONT"
Fichier Word
correspondant

NB: Il existe un autre chapitre traitant de
la charge du condensateur à COURANT CONSTANT,
permettant par exemple d'introduire la notion de capacité.
II Acquisition
et transfert
A. Montage de base
Il utilise des entrées analogiques non différentielles
pour des raisons pédagogiques: habituer les élèves à la notion de référence
commune lors de la mesure de deux tensions, et trouver prétexte à la mise
en application de la loi des mailles (loi d'additivité des tensions dans le
nouveau vocable).
On peut décider du choix inverse pour d'autres raisons
(rapidité de traitement, banalisation de ce type d'entrées sur nouveaux
oscilloscopes, etc.), tout aussi pédagogiques: le montage avec les entrées
analogiques différentielles (pour ORPHY GTI2
et GTS2) est présenté au
§II.C.
|
 |
 | Le résistor R joue un double rôle dans le montage: permettre d'étudier
l'influence de la valeur de R sur la constant de temps tau du circuit, et
shunt d'acquisition de l'intensité i de charge (décharge) du condensateur; il
faut donc prendre un résistor de précision et qui soit réglable! |
 | Le résistor et le condensateur peuvent être éventuellement permutés dans ce
montage, mais le choix fait ici présente l'avantage de faire apparaître d'emblée à
l'écran d'acquisition la courbe de charge du condensateur, sans calcul de variable
auxiliaire (qui sera nécessaire par contre pour accéder à l'intensité i
). |
B. Utilisation éventuelle du module TRANSEL
 |
 | Le module "TRANSEL" peut permettre à la
fois de réaliser le câblage des composants, de relier les entrées
analogiques au montage, et de DISPOSER D'UN INTERRUPTEUR DE SYNCHRO
FRONT. Dans ce cas, l'interrupteur inverseur (déclencheur) à
utiliser est celui qui se trouve sur ce module. |
 | Le schéma théorique de câblage indiqué ci-dessus
reprend volontairement la disposition des bornes de ce module. |
|
IMPORTANT :
Sur ORPHY GTI2/GTS2,
la prise D n’est plus disponible. Il suffit simplement de brancher la
prise DIN mâle (avec la bague D) sur la prise B d’ORPHY GTS2. Dans ce
cas les mesures se feront sur EA4 et EA5 au lieu de EA2 et EA3. |
consulter
la fiche technique du boîtier Transel |
 |
Sur ORPHY
GTI2/GTS2, les prises DIN 6 broches repérées A à F
n'existent plus: il suffit alors de brancher l'adaptateur DIN pour GTI2
réf M12G504 pour disposer de ces prises sur lesquelles se branche le
module Transel. |
C. Autres montages possibles
Pour acquérir directement l'intensité
(en même temps que la tension aux bornes du condensateur), on peut recourir à
une entrée différentielle; ou placer la référence de mesure de
tensions entre les deux dipôles:
1. Montage avec une ENTRÉE (analogique) DIFFÉRENTIELLE
Une telle entrée a sa référence qui est indépendante de
la masse d'Orphy et des références de toutes les autres entrées
différentielles. Pour le principe et l'utilisation de telles entrées, voir le
§II du chapitre 0 "Notions communes à tous
les chapitres".
On obtient ainsi directement:
 | sur l'entrée différentielle: la tension "image de
l'intensité" dans les fils de liaison au condensateur |
 | sur l'entrée EAx (ou éventuellement une autre entrée différentielle:
EAD1): la tension aux bornes du condensateur. |
|
|
Un étalonnage manuel de l'entrée analogique EAx
correspondante peut donner directement à l'écran d'acquisition l'intensité i;
ouvrir la boite de dialogue de configuration de la voie d'acquisition:
|
 |
ORPHY-GTI2 ou GTS2
 | Cocher "Avec capteurs ou étalonnage" (le résistor R est
un capteur d'intensité) et remplir le volet d'étalonnage qui apparaît avec
ce choix: |
U=0 V ® |
i=0 |
D i/Du ® |
(1/R=)…… |
|
 |
2. Montage avec la référence (=masse) ENTRE les deux dipôles
La tension uC étant acquise à
l'envers, il faut supprimer l'inversion de signe de façon logicielle, par
étalonnage manuel de la voie d'acquisition (capteur fictif changeant le signe
de la tension): c'est l'équivalent de la touche d'inversion de signe des
oscilloscopes!
|
 |
à
 |
Avec GTI2/GTS2, cocher "avec
capteur ou étalonnage" (capteur fictif réalisant l'inversion de
signe) et donner la valeur –1 au rapport DuC/DV |
à |
 |
D. Choix du mode de déclenchement de l'acquisition
1. Problème
Ce déclenchement doit de produire au plus tard au 1er
instant de la charge (décharge), pour ne perdre aucun point utile.
2. Solution dans le cas de charges (décharges) lentes
Si la constante de temps (i.e. la valeur de t = R*C)
du circuit vaut plusieurs secondes, il est encore possible d'utiliser une
synchro
"clavier" (ou "souris"). Il suffit de basculer
l'interrupteur de charge/décharge en même temps qu'on déclenche
l'acquisition.
3. Solution dans le cas de charges (décharges) rapides
Le phénomène est trop rapide pour pouvoir
synchroniser manuellement les deux événements. Deux autres solutions
s'offrent:
a. Synchro "Seuil"
 | Principe: l'acquisition se déclenche automatiquement lorsque la
tension mesurée aux bornes du condensateur franchit un seuil choisi,
par valeurs croissantes ou décroissantes. |
 | Convient donc très bien pour enregistrer une charge, en
choisissant un seuil le plus bas possible (10 mV), franchi
par valeurs montantes |
 | Synchro "Seuil" avec "Pré
acquisition": pour être sûr de ne pas manquer le tout premier
instant de la décharge, les interfaces GTI2 et GTS2
(elles seules) permettent de rapatrier les instants précédant
le déclenchement de l'acquisition! Ca c'est magique!!! |
 | Ne convient pas bien pour une
décharge (seuil franchi par valeurs descendantes) car
se déclenche inopinément à cause du début de décharge du
condensateur dans l'impédance de l'entrée analogique qui lui est
reliée. |
b. Synchro "Front"
C'est la plus simple, et ne
nécessitant aucun réglage, mais l'interrupteur du montage ci-dessus
doit alors
OBLIGATOIREMENT être
l'inverseur déclencheur situé sur la platine de raccordement d'ORPHY.
Cet interrupteur est en réalité un interrupteur double,
dont la partie visible est couplée mécaniquement à un 2è interrupteur
(situé dans la platine), celui-ci envoie à chaque ouverture/ fermeture
un "front" de tension sur l'entrée "front" d'Orphy
(celle qui a été choisie au moyen de l'autre interrupteur: le déclencheur
situé à côté): front montant à l'ouverture; et aussitôt après, un
front descendant à la fermeture.
|
 |
* Fonctionnement d'une "Synchro
Front": voir les explications à la fin du chapitre (annexe).
* consulter
la fiche technique Micrelec du module (ou platine) de raccordement
 | Le module
"Transel" (voir
ci-dessous) permet éventuellement à la fois de
re grouper les composants et de disposer d'un interrupteur dont la commutation génère
aussi le signal FRONT |
|
 |
E. Visionner l'ensemble (montage+synchro)
Penser à brancher les haut-parleurs! |
cliquer ici pour visionner
|
|
F. Réglages d'acquisition
Abscisse: |
Voies actives: |
Enregistrement: |
Déclenchement (synchro): |
Temps
t |
EA: |
Variable: |
Signe: |
Cal: |
Unité: |
Nombre points: |
Durée: |
Front sur EF0
ou
Seuil: EA0 10 mV
ou EAD1 80 mV ou
Seuil avec pré acquisition |
EA0 |
uC |
+ |
5 |
V |
100
|
50 ms
|
EA3 |
uAM |
+ |
5 |
V |
* avec ORPHY-PORTABLE2
et µUSB: brancher capsules ±6 V et ±6 V et Synchro (ou
Synchro analogique).
* avec ORPHY-GTS2: la synchro seuil n'est possible que sur la voie EAD1 (entrée
différentielle): il suffit donc de remplacer dans les indications
précédentes (schéma et réglages!) EA0 par EAD1.
Charger l'acquisition
pré réglée:
G. Variables transférées; changement d'origine éventuel
Ä t, uc, (et
uAM éventuellement, suivant que l'acquisition a été faite sur
une ou deux voies).
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
correspondante :
 | t en abscisses |
 | uc en ordonnées (à gauche) |
 | supprimer éventuellement
uAM (dans la liste déroulante
d'ordonnée correspondante, il faut sélectionner la ligne vide) |
On a ainsi la représentation graphique de uc=f(t).
Pour faciliter toute l'étude suivante, on a intérêt à avoir une courbe qui passe bien
par l'origine (ou décharge débutant à t=0). Si ça n'est pas le cas, on peut effectuer
un changement d'origine sur toutes les abscisses en choisissant 'origine abscisse' dans la
liste déroulante des curseurs de la fenêtre 'Graphiques'; positionner alors à l'aide du
pointeur le trait vertical apparu à l'emplacement de la nouvelle origine et cliquer-G
après validation du message de confirmation, les abscisses du tableau de 'Variables'
ainsi que le graphique sont actualisés immédiatement.
A. Calcul et visualisation
 | Dans le cas d'une acquisition sur deux voies, l'intensité se déduit par la loi
des mailles. Revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir
directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |
i=(utot - uc) / 8k
pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2',
(ou 2 fois sur la touche 'Entrée', ou en cliquant-G sur l'icône
clignotante ); le résultat apparaît
alors dans l'onglet 'Variables'.
 | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour choisir
'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante , pour ajouter à l'ordonnée choisie
précédemment: |
i en ordonnées (à droite, puisque dans une unité
différente, ce qui implique un autre axe avec une autre échelle).

Charger
le fichier Regressi
B. Propriétés des courbes uc(t) et i(t)
 | Observer les concordances entre les deux courbes et commenter: par exemple
l'intensité est maxima en début de charge, lorsque la tension est minima.
Au 1er instant de la charge (uC = 0),
la valeur initiale de l'intensité permet de retrouver la valeur de la
résistance:
(loi des mailles:) |
uC(0)+R*i0 = E
d'où: R = E/ i0
 | On peut aussi mettre en évidence la continuité de uc(t)
et la discontinuité de i(t) par une acquisition qui se ferait sur
plusieurs secondes en effectuant successivement une charge et une
décharge sur cet intervalle de temps. |
La connaissance des 2 grandeurs uC(t) et i(t)
peut permettre aussi de définir et calculer la capacité C comme
coefficient de proportionnalité entre i et (duc/dt):
voir paragraphe § VII.
Choisir d'abord (Fen. Graphiques / Coordonnées) une seule ordonnée de
façon à revenir à une seule représentation à l'écran: uc(t) ou i(t).
Pour superposer les différentes pages, cliquer-G sur la petite icône
de la barre supérieure: elle permet éventuellement de sélectionner seulement
certaines pages parmi toutes celles du fichier.
On peut ainsi comparer l'aspect des différentes courbes entre elles,
et discuter qualitativement l'incidence de la valeur de la résistance et de la capacité.
Une légende distinguant chaque courbe est ajoutée automatiquement avec l'icône
"Identification pages" , ou le menu contextuel (clic-D / Identifier pages).

Charger
le fichier Regressi
V Modélisation dans une
page
A. Modélisation
 | Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans
le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante : un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la partie
gauche de la fenêtre graphique. Saisir dans la zone "Expression du modèle" le
type de fonction choisi sous la forme(2) (ici fonction): |
uc=E*(1-exp(-t/tau))
ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur
de E et tau la courbe exponentielle théorique collera au plus près aux points
expérimentaux. On peut utiliser en place de saisie manuelle des modèles prédéfinis
(accès par clic-G sur icône correspondante(3)).
 | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton ) le modèle à la courbe expérimentale
en calculant la valeur des paramètres figurant dans l'équation du modèle. Dans le cas
d'un modèle exponentiel, il faut souvent 'aider' le programme: il suffit alors d'indiquer
dans les cases où sont affichées les valeurs des paramètres une valeur très
approximative, au moins pour la valeur de tau, et demander à nouveau l'ajustage
automatique. S'il y a encore divergence dans ces conditions, il faut faire varier
manuellement la valeur(4) de chaque paramètre en
plaçant le curseur dans la case où figure cette valeur et en cliquant sur les flèches    :
l'ajustement de la courbe modèle aux points expérimentaux se produit seulement si le
bouton 'tracé auto' est en
position enfoncée. |
B. Comparaison avec les valeurs marquées; discordances éventuelles
Il peut y avoir de grandes discordances dues à l'utilisation
de la platine de raccordement ou (et) à la nature du condensateur:
1. Sans la platine de raccordement
Selon la démarche suivie, on déduira R ou C
de tau. On comparera aussi la valeur de E trouvée, par
modélisation, à la f.é.m. du générateur (valeurs identiques si le
condensateur est sans fuite, ou bien valeurs dans le rapport du diviseur de
tension Rf/(R+Rf) si Rf est la résistance de fuite du condensateur, ce qui est
fréquent avec les grandes valeurs de capacités électrochimiques). L'incidence
est loin d'être négligeable si la valeur de R est élevée.
|
 |
2. Avec la platine de raccordement
Voir à ce sujet les détails dans le chapitre 0,
paragraphe §II.C. "Impédances des entrées analogiques".
 | Le problème: |
Pour toutes les bornes d'entrées analogiques EA0->EA3 du
type "fiches bananes femelles" (celles qui sont en couleur), le module
de raccordement comporte en parallèle une impédance interne Z (de
100 kW pour le module de type
"GTI2/GTS2"; ou 1 MW
pour l'ancien de type "GTS"). Celle-ci doit donc être prise en compte dès que la résistance R
mise en série avec C dépasse quelques k W!
Cet ensemble se comporte donc comme un diviseur de tension qui charge C
non plus vers la valeur E (fém du générateur), mais la fraction de E
qui est dans le rapport du diviseur de tension, soit ; la
tension limite de charge est donc . Par exemple
(cas de la platine GTI2/GTS2) avec R= 10 kW,
la tension limite est de 0.9*E ! Avec R= 100 kW,
elle n'est plus que de E/2!
La modification de la résistance équivalente en série avec
C est aussi importante: ! A prendre en compte
pour le calcul des constantes de temps…
SCHÉMA RÉEL:
|
SCHÉMA ÉQUIVALENT:
|

|

|
 | Sa solution: |
Il suffit d'utiliser n'importe quelle autre connectique
d'entrée analogique:
 | 4 prises type BNC avec les entrées EA4 =>EA7 sur la platine de
raccordement GTI2/GTS2 |
 | 2 (ou 4 pour GTI2) prises type DB15 avec les entrées EA8, EA9, etc. sur la face
avant d'ORPHY: prises G, H, etc. |
 | 3 prises DIN 6 broches avec les entrées
EA0 =>EA3 sur la face avant d'ORPHY GTI2/GTS2 (dans ce cas, retirer
évidemment le connecteur d'extension latéral du module de
raccordement pour ne pas retomber de Charybde en Scylla…):
prises A, D, ou F. |
|
 |
A. Tracé de l'asymptote et de la tangente à l'origine
En restant dans la Fenêtre de modélisation, saisir à la suite de
l'équation du modèle sur de nouvelles lignes:
uc:=E pour obtenir l'asymptote
uc:=E*t/tau (5) pour
obtenir la tangente à l'origine
(le signe ":" indique au programme qu'il doit tracer ces fonctions avec
les valeurs trouvées lors de la modélisation).
Valider de la même façon que lors de la modélisation.

Charger
le fichier Regressi
B. Exploitation
 |
 | Observer avec le curseur "Réticule" que la tangente
à l'origine coupe l'asymptote au point d'abscisse tau |
 | Observer avec le curseur "Données" (dans la boîte de
dialogue correspondante, choisir un seul curseur, et décocher 'pente' et 'écart') que:
 | Au temps t =tau, la tension du condensateur atteint 63% de sa
valeur finale |
 | Lorsque cette tension atteint 95% de sa valeur finale on a t= 3*tau |
 | Lorsque cette tension atteint 99% de sa valeur finale on a t= 5*tau. |
|
|
 | Les points correspondants du graphique peuvent être mis en
évidence par le curseur "Valeurs Modélisation": il
suffit de rentrer une valeur d'ordonnée pour uc
dans la boîte "Valeurs modélisées" qui s'ouvre, et
de la valider (touche "Entrée"), pour que la valeur
correspondante de l'abscisse apparaisse dans le même tableau. Les
lignes de rappel correspondantes s'affichent sur le graphique (choix
possible de leur aspect à chaque ligne de saisie dans la boîte de
dialogue précédente). On peut imprimer le graphique tel quel, mais
les informations correspondantes ne seront pas sauvées avec le
fichier. |
 | Ces points peuvent aussi être utilement marqués d'une flèche et d'un commentaire avec
le Curseur 'Texte'; ces informations textuelles seront sauvées avec le fichier. |
|
 |
Procéder d'abord comme dans le paragraphe § IV en
constituant plusieurs pages d'acquisition, avec par exemple 2 condensateurs
différents C1 et C2, puis
leur association en parallèle.
A. Calcul de la dérivée de uc(t)
Dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', saisir
directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo':
derivee=diff(uc,t)
pour créer la nouvelle grandeur "dérivée", et
valider par la touche 'F2', (ou 2 fois sur la touche 'Entrée',
ou en cliquant-G sur l'icône clignotante );
le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.
B. Représentation de i = f(duc/dt)
 | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
correspondante , pour choisir la
représentation de i = f(duc/dt): duc/dt
en abscisses, et i en ordonnées (à gauche); supprimer les courbes
éventuellement présentes dans les autres onglets. |
 | Les variations observées sont linéaires; une superposition des
différentes pages (par le bouton ) montre que
le coefficient directeur dépend du condensateur utilisé: on peut définir
ainsi la capacité, et vérifier la loi d'association en parallèle de 2
condensateurs. |
C. Modélisation: définition et calcul de la capacité
Procéder comme au paragraphe § V (F9
ou bouton ) en rentrant cette fois-ci le
modèle:
I = C*derive

Charger
le fichier Regressi
Mettre à jour ( ouF2 ou
double frappe de la touche "Entrée"), puis passer aux
pages suivantes (par F8 ou le menu "Page"), et
ajuster à chaque fois le modèle aux points expérimentaux en cliquant
sur . Les droites de modélisation sont
extrapolées jusqu'à l'origine à condition d'avoir coché "Inter/Extrapolation
des modèles" dans les options (onglet
"Générales") de la fenêtre "Graphe".
Les résultats de la
modélisation apparaissent dans l'onglet "Paramètres" de
la fenêtre "Grandeurs". On peut les comparer aux valeurs
marquées par le fabricant.
Ces résultats (avec leur écart relatif) peuvent aussi
s'exporter par le presse-papiers de Windows en choisissant "Copier
modélisation" dans le menu contextuel obtenu par clic-D sur le
volet de modélisation.
D. Association parallèle
On voit dans le tableau que l'on obtient: C1+C2 = C3
avec une excellente précision (mieux que 1%).
|
|
VIII Étude de la charge q(t)
d'une armature: autre définition de la capacité
Ce point peut permettre de définir la capacité d'un condensateur dans
l'esprit des nouveaux programmes de Terminale S en étudiant au départ q=f(uc)
sans connaître la valeur de la capacité.
 | Quitter le mode de modélisation (clic D: choisir 'fin modélisation')
ainsi que la superposition éventuelle de pages (à décocher dans les boîtes de dialogue
'Coordonnées' ou 'Options' ). |
 | Créer la variable q; fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et
saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |
q =intg(i,t)
et valider (icône , ou F2, ou deux fois
la touche 'Entrée').
NB: si la charge initiale q0 n'est pas nulle, il
convient de l'ajouter (lire sa valeur à la 1 ère ligne du tableau des grandeurs) à
l'expression précédente.
 | Obtenir la représentation q=f(uc): Dans la fenêtre
'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour choisir 'Coordonnées' dans le
menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondant:
 | uc en abscisses |
 | q en ordonnées (à gauche) |
 | supprimer éventuellement i (dans la liste déroulante d'ordonnée
correspondante, il faut sélectionner la ligne vide) |
|
On obtient ainsi la représentation graphique de q=f(uc);
on peut remarquer qu'elle est linéaire.

Charger le
fichier Regressi
 | Comparer les différentes pages d'acquisition entre elles (obtenues avec divers
condensateurs): les demi droites étant plus ou moins pentues, les différents
condensateurs utilisés n'ont donc pas tous la même aptitude (="capacité")
à emmagasiner des
charges électriques pour la même valeur de la tension. |
 | Modéliser cette représentation par une fonction linéaire: le coefficient
directeur obtenu dans chaque page représente la capacité du condensateur
correspondant. On peut utiliser cette démarche pour découvrir la capacité équivalente
à une association série ou parallèle. |
A. Calcul des énergies en jeu dans le circuit R-C
Dans la fenêtre 'Grandeurs', créer les nouvelles grandeurs (en
procédant comme dans le paragraphe précédent):
 | une nouvelle variable Wc pour l'énergie stockée dans
le condensateur: |
Wc=0.5*C*sqr(uc)
 | une nouvelle variable WJ pour l'énergie perdue par
effet Joule dans le résistor depuis t=0 jusqu'à t: |
Wj=intg(R*i*i,t)
Dans ces expressions, on peut laisser une valeur
littérale pour E et C si on veut que le programme les remplace par les
résultats de la modélisation effectuée dans chaque page; sinon, mettre à la place leur
valeur numérique.
Dans le cas d'une charge, ajouter à ces expressions celle de l'énergie
fournie au circuit par le générateur:
Wg=intg(E*i,t).
B. Bilan énergétique dans le cas d'une décharge
(une démarche similaire pourra être menée dans le cas de la
charge)
On peut comparer par exemple l'énergie stockée à chaque instant par le condensateur
avec toute celle qui a été dissipée par effet Joule:
 | Dans la fenêtre 'Graphiques', choisir comme coordonnées:
 | t en abscisses |
 | Wc en ordonnée à gauche |
 | i ou uc en ordonnée à gauche |
|
 | et observer que parallèlement à la diminution de l'intensité (en
valeur absolue car négative) ou de la tension uc, l'énergie emmagasinée dans le
condensateur diminue inexorablement; qu'est devenue cette énergie? |
 | Pour répondre, ajouter comme coordonnées:
 | Wj en ordonnée à gauche |
|
On constate alors que la diminution de Wc
correspond en permanence exactement à l'augmentation de Wj: toute l'énergie qui
était stockée dans le condensateur est progressivement dissipée par effet Joule. On
pourrait aussi calculer la somme Wtot de ces deux énergies (dans la fenêtre
'Grandeurs'), pour la comparer à l'énergie initiale du condensateur: on constaterait
leur égalité.

Charger le
fichier Regressi
Un clic-G sur l'icône d'identification
des courbes permet de légender automatiquement le graphique précédent avec les
équations des courbes.
On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions réalisées dans
chaque page l'ont été avec la même valeur de R, mais avec des valeurs
différentes de C.
 | Observer d'abord dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs'
quels paramètres sont connus du logiciel |
 | Les valeurs de la constante de temps t ont dû être calculées
lors de la modélisation dans chaque page: elles apparaissent dans une colonne |
 | Si cela n'a pas encore été fait, il faut saisir la valeur de C
dans chaque page sous forme d'un paramètre de page: cliquer-G sur l'icône , choisir 'Paramètre expérimental' dans
la boîte qui s'ouvre, et achever de renseigner cette boîte avant de valider. |
|
 |
 | Revenir dans l'onglet 'Paramètres' où une nouvelle colonne a été
créée pour C: y saisir manuellement les valeurs de C (mesurées au
capacimètre, car elles sont souvent très différentes des valeur marquées, notamment
dans le cas des capacités électrochimiques, qui vieillissent mal). |
 | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son
icône située sous la barre de menus
générale (juste à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres' |
 | En accédant au menu 'Coordonnées' de cette fenêtre, choisir la
représentation tau=f(C); constater qu'elle est très proche du modèle linéaire |
 | Lancer la modélisation (raccourci clavier F9, ou clic-G sur
l'icône ) en saisissant donc
l'équation: |
t = Ro*C
(la notation Ro vise à différencier cette
valeur de celle qui aurait pu être rentrée précédemment dans le logiciel pour R
sous forme de paramètre global).
 | Mettre à jour par F2 et cliquer si nécessaire sur le bouton
'Ajuster' . |
 | Le coefficient directeur Ro calculé ainsi fournit une valeur
expérimentale très précise de la résistance R. |
 | On peut faire afficher automatiquement l'équation du modèle sur le
graphe par clic-G sur l'icône . |

Charger le
fichier Regressi

Le basculement de l'interrupteur (M) provoque
l'envoi sur l'entrée front sélectionnée de deux fronts (montant puis
descendant) qui se succèdent très rapidement: (t2-t1) = temps
de vol de l'interrupteur; on comprend d'après le graphique ci-dessous que
le choix d'un front 'Montant' permet d'anticiper un tout petit peu sur
l'instant du déclenchement d'une acquisition par rapport à un front
'Descendant'.
REGRESSI propose deux types de déclenchement par front
("synchro Front"):
* front 'Descendant' sur EF0
* front 'Montant' sur EF1.
|
 |
retour sommaire chapitre en cours

(2) Il faudra
évidemment remplacer t par (t-t0) si la courbe ne passe
pas par l'origine .
(3) accessibles
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'.
(4) NB:
changement de signe possible uniquement par clic sur le bouton .
(5) Adapter
toutes les expressions dans le cas d'une décharge. |