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table des matières
Amplificateur opérationnel:
montage amplificateur inverseur

I Objectifs
II Acquisition et variables transférées
III Amplification linéaire ou saturation
IV Établissement de la formule littérale du gain
A = f(R1,R2)
Fichier
Word correspondant

I Objectifs
 | Visualiser (représentation temporelle) à l'écran les courbes de
tension à l'entrée et à la sortie du montage |
 | Visualiser (mode X-Y) la caractéristique de transfert en tension du
montage |
 | Modéliser cette courbe, pour en déduire la valeur d'une des
résistances |
 | Comparer entre elles différentes pages d'acquisition avec des valeurs
différentes des résistances |
 | Calculer le coefficient d'amplification du montage |
 | Modéliser les valeurs trouvées pour le coefficient d'amplification pour
rechercher la formule littérale du gain de ce montage |
 | Utiliser la page du "Graphe des paramètres", et modéliser
dans cette page les résultats de la modélisation précédente en fonction du paramètre
de page |
 | Mettre en évidence la saturation de l'amplificateur opérationnel |
 | Envisager différentes démarches pédagogiques permettant d'aborder
l'A.O. à tous niveaux d'enseignement |
 | Réaliser l'analyse de Fourier des signaux d'entrée et de sortie. |
|
 |
A. Montage
Il utilise un A.O. classique de type 741, alimenté en
énergie électrique par une alimentation symétrique qui n'est pas représentée sur le
schéma. On pourra prendre d'autres valeurs de résistances que celles indiquées, mais
variant de préférence dans des rapports simples, pour faciliter les prévisions
d'amplitude des signaux (zone de saturation, etc.).

 | Dans le cas de GTI2 et GTS2, cette masse est reliée à la
Terre. Dans un montage il peut donc y avoir un court-circuit avec une borne
de générateur (ex: G.B.F.) qui serait par ailleurs reliée à la Terre…!
Avec un tel générateur, la masse d'Orphy doit
donc obligatoirement être reliée à celle du générateur. |
 | Dans le cas d'ORPHY portable ou µUSB, cette masse n'est
PAS reliée à la Terre (ç'est à dire qu'elle est en potentiel flottant).
Il ne peut donc pas y avoir de court-circuit dans un montage par
l'intermédiaire des liaisons de Terre. |
B. Paramètres d'acquisition
Abscisse: |
Voies actives: |
Enregistrement: |
Déclenchement (synchro): |
temps |
EA: |
Variable: |
Signe: |
Cal: |
Unité: |
Nombre points: |
Durée: |
Manuel
(Clavier ou clic sur bouton)ou
Relaxé |
t |
EAx |
ue |
± |
5 |
V |
100 |
100 ms |
EAy |
us |
± |
5
ou 15 (*) |
V |
(*) le calibre est
multiplié par 3 en choisissant les bornes correspondantes sur la platine de raccordement
Avec Orphy-GTI2 ou GTS 2, on choisira par voie logicielle, au fur et à
mesure des acquisitions, celui des calibres ± 1 V, ± 2 V, ± 5 V, ou ±
10 V qui est le plus adapté. Par ailleurs on peut faire l'acquisition directement
sous forme de fonction de transfert us = f(ue) en demandant , avec le balayage temporel,
d'avoir ue en abscisses (mode dit de Lissajous, ou en X-Y, pour les oscilloscopes).
* avec ORPHY-PORTABLE
2: brancher dans l'ordre: capsules ±2
V et ±15 V.
Charger l'acquisition pré
réglée:
C. Protocole d'acquisition

|
Réaliser une première acquisition 'pour
rien', de façon à vérifier qu'il n'y a pas de composante continue superposée (c'est
souvent le cas avec les appareils de qualité insuffisante) au signal alternatif du
GBF:
observer pour cela à partir de l'acquisition si les maxima et les minima de la courbe
sont symétriques ou non, ou bien brancher un voltmètre (sélecteur sur DC évidemment)
aux bornes du GBF. Si nécessaire, corriger le défaut en ajoutant volontairement un
décalage (bouton 'offset' du GBF) au signal pour compenser celui existant. Sans faire
d'acquisition, la vérification est très facile à faire en observant la position du
curseur (qui est en réalité sa position moyenne) sur l'écran d'acquisition: amener
cette position sur la valeur 0 en réglant le bouton de décalage |
 | Seules ORPHY-GTI2 ou GTS2 offrent une fréquence d'échantillonnage assez grande pour acquérir un
nombre de points suffisant sur deux voies dès que la fréquence devient supérieure à
une quarantaine de hertz. |
D. Variables transférées
Ä t,
ue, et us .
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante :
 | t en abscisses |
 | ue en ordonnées (à gauche) |
 | us en ordonnées (à gauche). |
On a ainsi la représentation graphique de ue = f(t) et us =
g(t). On peut déjà visualiser le déphasage (d'une demi- période) entre ces deux
grandeurs, et remarquer qu'elles ont même fréquence.
Ä Il
est préférable de demander aussi lors du transfert celui des paramètres R1 et R2
après les avoir indiqués dans la boîte de dialogue du transfert (si celle-ci offre
cette possibilité), avec leurs valeurs dans chaque page d'acquisition.
A. Visualisation des courbes ue et us en concordance des
temps
Un clic-G sur l'icône
d'identification des courbes(2) affiche
automatiquement le nom des variables correspondantes sous forme de légende sur le
graphique. La position de ces légendes et des flèches correspondantes peut être
modifiée par cliquer-glisser du pointeur quand il se transforme en 'main' au survol des
zones 'sensibles'. Un double clic-G du pointeur dans la même situation permet d'éditer
(= modifier) la légende: suppression des lignes fléchées, taille des polices, etc.
Tant qu'il n'y a pas saturation de l'A.O., on peut constater que la
tension de sortie est sinusoïdale (voir son analyse de Fourier au paragraphe D), et
déphasée de 180 ° par rapport à la tension d'entrée.

Charger le fichier
Les relevés directs de la période (ou de la demi période) et de
l'amplitude sur cet oscillogramme peuvent être effectués avec:
 | Le curseur 'réticule': il se déplace au gré du pointeur, et ses coordonnées
courantes sont affichées en permanence en bas de la fenêtre graphique. On peut donc en
déduire la période temporelle et les valeurs maximales. De plus, pour une position
donnée du réticule, la frappe de la barre
d'espace(3), a pour effet de marquer le graphique à l'emplacement du
réticule. Un tableau de valeurs local, accessible par clic-D sur la fenêtre
'Graphique', récapitule toutes les valeurs de coordonnées qui ont été marquées ainsi
à partir du curseur 'réticule'; la boîte comportant le tableau permet aussi d'éditer
l'aspect des lignes de rappel marquées à partir du curseur. |
|
 |
 | Le curseur 'données': il faut d'abord le paramétrer; en cochant par exemple 'abscisse'
et 'écart', il affichera alors en bas de la fenêtre 'Graphique' et aussi sur le
graphique lui-même (sous forme de ligne de cotation) horizontale) l'écart d'abscisses
entre ses deux curseurs, c'est à dire la période des signaux. Ce curseur est toujours
asservi aux points expérimentaux. Pour que la ligne de cotation n'empiète pas sur la
partie haute du graphique, il faut remplacer le calcul automatique d'échelle par un
'forçage' manuel: cliquer sur l'icône
et imposer un maximum plus élevé pour us (ou ue le cas échéant). |
 | Le curseur 'texte' permet alors d'annoter le graphique en y rajoutant une
légende avec un cadre ou une flèche: choisir ce curseur (cliquer-G sur son nom dans la
liste déroulante des curseurs), cliquer-G sur le graphique à l'emplacement choisi pour
la pointe de la flèche, tirer et relâcher le bouton G à l'emplacement choisi pour le
commentaire; saisir ce commentaire dans l'onglet 'texte' de la boîte qui s'ouvre
automatiquement, et choisir entre les différentes présentations possibles dans l'onglet
'options' avant de valider. Ce commentaire, ainsi que la flèche, peuvent à tout moment
être déplacés par cliquer-glisser du pointeur dessus, ou édités par double clic-G. |
B. Représentation graphique de la fonction de
transfert us = f(ue)
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu
Fenêtre/graphe Variables), cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel,
ou cliquer-G sur l'icône correspondante pour choisir:
 | ue en abscisses |
 | us en ordonnées (à gauche) |
 | pour la 2 ème ordonnée, cliquer sur une ligne vide de la liste déroulante pour
annuler celle qui avait été choisie précédemment. |

Charger le fichier
On a ainsi la représentation graphique de us = f(ue). On peut
déjà remarquer son aspect linéaire tant qu'il n'y a pas de saturation, et sa pente
négative. Le curseur 'Texte' permet comme précédemment de l'annoter. Pour que les axes
passent par le zéro, cocher le choix correspondant dans les options graphiques (clic-G
sur l'icône , ou menu contextuel par clic-D sur la
fenêtre graphique). Procéder de même pour le tracé de grille.
C. Étude simple de l'amplification (vérification
de la formule donnant le gain)
Il s'agit ici de vérifier simplement à partir
des mesures précédentes la formule du gain: G =-R2/R1. Il faut d'abord
créer pour cela la nouvelle variable G à partir de sa définition en tant que
coefficient d'amplification du montage, puis visualiser ses valeurs. Dans la fenêtre
'Grandeurs':
 | saisir directement sur une nouvelle ligne (touche 'Entrée' pour le changement de ligne)
dans l'onglet 'Expressions' de la fenêtre 'Grandeurs' l'expression: |
G = us / ue
 | valider par double frappe de la touche
'Entrée'(4), ou par la touche F2, ou par clic sur l'icône clignotante  |
 | vérifier dans l'onglet 'Unités' de la fenêtre 'Grandeurs' qu'aucune unité n'a été
générée (G est sans dimension). |
 | Observer les valeurs prises par G dans la
colonne correspondante de l'onglet 'Variables', et les comparer à celle du rapport (-R1/R2)
pour conclure. On aurait pu aussi modéliser la relation us =f(ue) par le
modèle linéaire pour accéder au coefficient d'amplification G: c'est la
démarche qui sera utilisée au paragraphe (III E 2°) avant d'être reprise
systématiquement au début du paragraphe (IV) avec des acquisitions successives.
|
 | On peut éventuellement superposer la variable G aux
graphiques précédents. Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante pour prendre:
 | t en abscisses
|
 | ue en ordonnées (à gauche)
|
 | us en ordonnées (à gauche)
|
 | G en ordonnées (à droite puisque dans
une échelle différente des tensions).
|
|
 | On visualise alors très bien que G reste constante
malgré les variations de la tension d'entrée. On peut donc conclure que le coefficient
d'amplification linéaire est indépendant de la valeur des tensions d'entrée ou
de sortie.
|
D. Détermination de la fréquence par analyse de Fourier
1. Étude du spectre
Sous la barre de menus principale, clic-G sur
l'icône Fourier , ou bien choisir 'Fourier' dans le menu
'Fenêtre'; le spectre de Fourier apparaît alors. On peut y choisir le type de fenêtrage
(icônes). Ici, demander dans la liste déroulante le 'curseur données': le déplacement
du pointeur le long du spectre permet de faire apparaître les coordonnées de chaque
raie. Avec la raie principale, on obtient une nouvelle détermination de la fréquence du
signal étudié. L'importance relative des raies secondaires renseigne sur le caractère
non parfaitement sinusoïdal du signal (l'électronique des GBF génère souvent le signal
sinusoïdal par assemblage de petits segments curvilignes provenant de morceaux de courbes
exponentielles), c'est à dire sur la présence d'harmoniques.
|
 |
Charger le
fichier

La raie principale peut être mise en évidence par un zoom: cliquer-G
sur le bouton et délimiter la zone utile du graphique par
un cliquer-glisser (bouton G) du pointeur. Le curseur 'Données' donne alors une mesure
précise du fondamental, à comparer à la mesure de période faite directement sur
l'acquisition temporelle au paragraphe (III A). Le curseur 'Texte' offre les mêmes
possibilités d'annotation que celui de la fenêtre 'Graphiques'.
2. Exportation vers l'imprimante
ou un traitement de texte
 | On peut copier dans le presse-papiers le tableau des valeurs (f,
ue) des
différentes raies (choix dans le menu contextuel ouvert par clic-D sur la fenêtre
'Transformée de Fourier', ou icône )
pour le coller ensuite dans un traitement de texte |
 | On peut aussi copier le graphique du spectre (menu général "Édition /
Copier", ou icône ou menu contextuel de la fenêtre
'Transformée de Fourier') |
 | On peut imprimer directement le spectre (icône imprimante ). |
E. Modélisations
1. Modélisation de us = f(t)
Dans la fenêtre 'Graphiques', cliquer-D pour choisir 'Modélisation'(5) dans le menu
contextuel, ou cliquer-G sur l'icône correspondante :
un volet supplémentaire s'ouvre dans la partie gauche de la fenêtre graphique. Saisir
dans la zone "Expression du modèle" le type de fonction choisi sous la forme
(ici fonction sinusoïdale):
us(t)=a + b*sin(2* p *f*t+j )
où le terme a est destiné à tenir
compte d'une éventuelle valeur moyenne non nulle (due à un décalage dans le signal
d'entrée ue du montage). Pour saisir cette expression où l'unité d'angle entre
parenthèses est le radian, il faut s'assurer que le bouton
est bien visible et sorti (en position enfoncée, il est remplacé par un symbole en
degrés d'angle); sinon, cliquer dessus.
On peut utiliser en place de saisie manuelle des modèles prédéfinis
(accès par clic-G sur icône ). Demander au logiciel
d'ajuster (clic-G sur le bouton "ajuster" ) le
modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres figurant dans
l'équation du modèle. Dans le cas d'un modèle sinusoïdal, il faut parfois 'aider' le
programme puisqu'il y a beaucoup de solutions correspondant aux points expérimentaux
(tous les harmoniques): il suffit pour cela d'indiquer dans les cases où sont affichées
les valeurs des paramètres (en dessous de l'équation du modèle) une valeur très
approximative, au moins pour la fréquence, et demander à nouveau l'ajustage automatique.
S'il y a encore divergence dans ces conditions, il faut faire varier manuellement la valeur de chaque paramètre(6) en plaçant le
curseur dans la case où figure cette valeur et en cliquant sur les flèches    :
l'ajustement de la courbe modèle aux points expérimentaux se produit seulement si le
bouton 'tracé auto' est en position enfoncée.
On obtient ainsi des valeurs expérimentales pour l'amplitude et la
fréquence (ou la période). La présence d'une valeur pouvant atteindre plusieurs
centaines de mV pour le terme a justifie a posteriori l'utilisation de ce
terme dans la modélisation.
2. Modélisation de us = g(ue)
Revenir au système de cordonnées du paragraphe III B
pour obtenir la représentation de la fonction de transfert, et modéliser cette fois avec
une équation du type:
Us = A*ue
On doit retrouver ainsi la valeur du coefficient d'amplification vu
précédemment.
F. Cas de la saturation
Débuter
l'acquisition pré réglée:
Par exemple pour R1 = 1 kW , R2
= 9 kW , et (ue)max = 1.9 V, la sortie est saturée une
partie du temps. Il est intéressant de mettre en rapport les représentations temporelles
et de Lissajous pour mieux se repérer dans le mode X-Y.
 | Dans la fenêtre 'Graphiques', cliquer-G sur l'icône 'Deux graphes' (qui reste enfoncée tant que ce mode est actif), ou cliquer-D pour
choisir dans le menu contextuel 'deuxième graphe', qui se trouve alors coché jusqu'à
nouvel ordre. |
 | Activer le graphique(7) de gauche en
cliquant-G dessus, cliquer-G sur l'icône pour prendre
uniquement:
t en abscisses
ue en ordonnées (à gauche)
us en ordonnées (à droite ou à gauche) |
 | Passer à la demi-fenêtre de droite (clic-G sur le graphe de droite pour le rendre
actif) et demander:
ue en abscisse
us en ordonnée à gauche |
 | Comparer entre les deux graphes l'évolution de ue(t) et us(t) à partir
de t = O. |

Charger le fichier
Regressi
NB: l'action de copie de graphe (icône
ou clic-D sur fenêtre Graphique pour choisir 'copier graphe vers presse-papier') n'envoie
dans le presse-papier que le seul graphe actif (celui qui est surmonté par le trait
horizontal).
On peut à tout moment revenir à une seule représentation graphique en cliquant à
nouveau sur l'icône qui était restée enfoncée (ou bien clic-D
sur la fenêtre puis clic-G sur la ligne 'Deuxième graphe' pour la décocher).
Il s'agit ici non plus de vérifier cette formule classique du montage
inverseur, mais de l'établir à partir de plusieurs ensembles de mesures
réalisées avec des valeurs différentes de résistance pour R1, puis pour R2.
Cette étude suppose qu'une première acquisition a déjà été réalisée, suivie du
calcul de A (gain ou coefficient d'amplification confondus ici) défini non plus en
tant que variable nouvelle comme dans le paragraphe (III C), mais en tant que
paramètre
de page, ce qui est indispensable pour permettre ultérieurement l'étude dans le
"graphe
des paramètres".
A. Définition et calcul du gain en tant que
paramètre de page
On accède cette fois à la valeur du gain par
modélisation de la relation us =f(ue) avec le modèle linéaire.
 | Revenir pour cela à la représentation d'un seul graphe dans la fenêtre 'Graphiques' |
 | Revenir au système de coordonnées de Lissajous: |
 | ue en abscisse |
 | us en ordonnée à gauche |
 | Ouvrir le volet de modélisation (raccourci clavier F9) |
 | Modéliser en saisissant dans la zone correspondante du volet de modélisation la
relation linéaire: |
us = -A*ue
 | cliquer-G sur le bouton "ajuster" ou sur
l'icône clignotante ,ou frapper la touche F2;
le logiciel ajuste alors le modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur du
paramètre A. |
La modélisation achevée, on peut constater que l'onglet 'Paramètres'
de la fenêtre 'Grandeurs' comporte une nouvelle colonne donnant la valeur calculée pour
le paramètre A dans la page courante. On peut éventuellement refermer le volet de
modélisation (raccourci F9 agissant en bascule).
B. Étude de A = f(R2) par comparaison de plusieurs
pages d'acquisition
On réalise plusieurs acquisitions, entre lesquelles
seule varie la valeur de R2, afin de déterminer l'influence de celle-ci sur la
valeur du gain.
1. Acquisitions successives avec calcul automatique de A
Le logiciel d'acquisition
étant ouvert, il faut lui 're donner la main' en cliquant
sur l'icône(8) de Regressi (sert de bascule vers le
programme d'acquisition) et déclencher l'acquisition. L'acquisition peut aussi se faire
en tâche de fond en cliquant-G sur l'icône située juste à côté de la précédente: aussitôt terminée, la nouvelle
acquisition est alors transférée (automatiquement) vers Regressi qui est resté affiché au premier
plan. Si le logiciel
d'acquisition n'était pas ouvert précédemment, choisir Fichier /Nouveau /Nom
d'interface(10) dans le menu de Regressi.
Dans les dernières versions de Regressi, il suffit d'ailleurs de demander 'Page
/Nouvelle' à partir d'une page déjà transférée. Après chaque nouvelle
acquisition, il faut évidemment choisir 'Nouvelle page' dans la boîte de dialogue
sur le transfert, pour pouvoir comparer ultérieurement dans Regressi les différentes
pages d'acquisition à l'intérieur d'un même
fichier(11). Il faut aussi demander le transfert du paramètre R2 avec sa
nouvelle valeur dans chaque page d'acquisition.
Si celui-ci a été omis, la création du paramètre R2 est
encore possible après le transfert dans Regressi:
 | cliquer sur  |
 | dans la boîte de dialogue 'Création d'une grandeur' qui s'ouvre, cocher 'Paramètre
expérimental' |
 | saisir nom, unité, commentaire pour le résistor R2 |
 | valider et passer dans l'onglet 'Paramètres' pour saisir sa valeur numérique dans
chaque page. |
2. Comparaison qualitative des différentes pages entre elles
Un clic-G sur l'icône
d'identification des pages affiche automatiquement sur le graphique leur signification
sous forme de légende. La position de ces légendes et des flèches correspondantes peut
être modifiée par cliquer-glisser du pointeur quand il se transforme en 'main' au survol
des zones 'sensibles'.
On voit par exemple très bien ici que chaque droite est
d'autant plus pentue que R1 est plus faible.

Charger le fichier
Regressi
3. Modélisations successives
Poursuivre dans chaque page la modélisation telle
qu'elle a été menée dans la première page d'acquisition au Paragraphe (III C): le
modèle étant le même, il suffit en fait de :
 | Faire défiler chaque page avec les boutons    encadrant le n° de page
dans la barre d'icônes principale, ou bien avec le raccourci clavier F8 (F7
pour revenir en arrière) |
 | Cliquer alors sur le bouton 'Ajuster pour que la
valeur du paramètres A soit calculée automatiquement dans la page courante en
même temps que le tracé du modèle s'actualise
sur le graphique(12). |
Au fur et à mesure de l'avancement de ces modélisations, on peut
constater dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs' que la valeur de A
est complétée automatiquement pour chaque nouvelle page traitée.
4. Comparaison dans le graphe des paramètres
 | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son icône située sous la barre de menus générale (juste à droite de
l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres'. |
 | En accédant au menu 'Coordonnées' de cette fenêtre (clic-G sur ,ou menu contextuel par clic-D sur fenêtre 'Paramètres'), choisir
la représentation A =f(R2). |
On peut constater que la répartition des points semble se faire
le long d'une droite, ce qui va inciter à essayer prioritairement le modèle linéaire
pour modéliser cette relation A =f(R2).
5. Modélisation de A = f(R2)
Ouvrir le volet de modélisation de la fenêtre du
graphe des paramètres et y saisir directement:
A =-k*R 2
ce qui fournit après ajustage logiciel une détermination de la pente k:
on peut alors constater que R1 est en fait l'inverse de k!

C. Étude de A = f(R1)
La démarche est similaire à celle du paragraphe (B)
précédent. Dans un nouveau fichier de Regressi, on transfère plusieurs
acquisitions, entre lesquelles seule varie la valeur de R1, afin de
déterminer l'influence de celle-ci sur la valeur du gain. Il faut alors inclure le
paramètre R1 dans le transfert; en cas d'oubli, procéder a posteriori dans
Regressi comme pour R2 au paragraphe (B 1°). La modélisation successive de us =f(ue)
dans chaque page fournit une valeur du paramètre A associée à une valeur de R1
dans cette page. Le graphe des paramètres regroupe ensuite tous ces couples: y choisir la
représentation A =f(R1).
La répartition des points semble cette fois-ci se faire plutôt le
long d'une branche d'hyperbole. On va donc la modéliser a priori par la relation:
A =-k'/R1.
On peut alors constater qu'on obtient ainsi pour k' une valeur
très proche de R2!
N.B.: ce type de courbe modèle (hyperbolique) peut poser des
problèmes lors de la copie dans le presse-papiers avec d'anciennes versions de Regressi:
il suffit alors de décocher l'option "zéro" pour R1 dans la boite
'Coordonnée' de la fenêtre du graphe des paramètres.

Charger le fichier
Regressi
D. Synthèse: formule théorique du gain
Les deux études précédentes ont montré
successivement que le gain A pouvait s'écrire:
A =-k*R2 (si R1 constante) ainsi que: A =-k'/R1
(si R2 constante).
D'où la formule globale par corollaire:
A = -R2/R1.
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sommaire chapitre en cours

(1) Pas avec
ORPHY GTI dont la borne de référence de mesures de tensions (masse interne) est toujours
reliée à la terre
(2) dans les
versions de Regressi postérieures à Avril 99
(3) la même
manuvre effectuée une 2 éme fois au même endroit aura pour effet d'effacer le
marquage
(4) une seule
frappe a pour effet un 'retour ligne', comme dans un traitement de texte
(5) raccourci
clavier par la touche F9
(6) NB:
changement de signe possible uniquement par clic sur le bouton
(7) on
reconnaît le graphique actif au trait coloré horizontal qui le surmonte (celui de droite
dans la copie d'écran jointe)
(8) ou bien
raccourci clavier Windows (Alt + Tab) pour basculer d'un programme à un autre
(10) le nom
d'interface n'est disponible dans ce menu que s'il a été installé préalablement par le
programme d'installation du logiciel d'acquisition, ou bien manuellement par l'utilisateur
dans l'onglet 'Acquisition' du menu 'Options' de Regressi
(11) si des
acquisitions ont été faites par erreur dans des fichiers différents, il est toujours
possible de les réunir ultérieurement dans un seul fichier par la commande
'Fichier /Fusionner'
(12) à
condition bien sûr que le bouton 'Tracé auto ' soit en
position enfoncée
(13) versions
de Regressi postérieures à Mai 99.
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