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matières
OSCILLATIONS LIBRES d'un circuit
R-L-C:
cas des oscillations NON ENTRETENUES

I Objectifs
II Acquisition et variables transférées
III Visualisation de l'intensité i(t) et de uc(t)
IV Différents régimes d'amortissement
V Modélisation
VI Étude de la pseudo période
VII Étude énergétique
VIII Description par le portrait de phase
Fichier
Word correspondant

A. Montage d'étude et principe mis en uvre
Le dispositif doit permettre le déclenchement de
l'acquisition au même instant que le basculement de l'inverseur déclencheur.

(1) charge du
condensateur |
(2) décharge du
condensateur dans le circuit R-L-C |
Dans un premier temps, le montage ne comporte pas de dispositif
d'entretien d'oscillations (tel que le montage dit 'à résistance négative' utilisant
par exemple un amplificateur opérationnel):
 | principe du montage:
 | avec l'interrupteur sur la position (1) le condensateur se charge
vers la f.é.m. du générateur, instantanément puisque la constante de temps du circuit
de charge est alors nulle. L'acquisition de cette 1 ère phase ne présente pas
d'intérêt |
 | l'interrupteur basculant sur la positon (2) le condensateur peut
se décharger dans le circuit R-L, où la variation de courant dans la bobine
induira à son tour une f.é.m. qui permettra de re-charger le condensateur: c'est le
mouvement d'oscillation des charges électriques dans le circuit R-L-C |
|
 |
 | Le rôle du résistor R est double:
 | amortir les oscillations par effet Joule; pour pouvoir modifier cet amortissement
(et donc étudier le rôle de la valeur de R) la valeur de R doit être réglable dans une
large gamme; prendre par exemple des décades *1 000 + *100 + *10 reliées en série |
 | servir de shunt d'acquisition de l'intensité i qui circule dans les trois
dipôles en série lorsque l'interrupteur est sur la position (2), en prélevant la
tension R*i à ses bornes; il doit donc être un résistor de précision pour permettre un
calcul juste de i. |
|
|
 | Le fléchage de i d'après celui de uc, en suivant la convention
récepteur pour le condensateur, entraîne par continuité dans le circuit que la tension
aux bornes du résistor R (convention récepteur) est fléchée en sens inverse de celle
qui est mesurée sur la voie EA1: il est donc préférable de demander l'inversion du signe(1) de cette tension uR lors de la
configuration de l'acquisition, par le biais de l'étalonnage manuel. Dans le cas
contraire, il faudra juste après l'acquisition, et avant toute exploitation, créer une
variable de signe opposée. |
 | Si on n'a pas besoin de faire varier l'amortissement (étude du régime
pseudo-périodique uniquement) une solution complémentaire peut être, en prenant par
exemple R = 100 ohms, de déclarer sur EAD1 un capteur d'intensité (qui est le shunt R) et
de rentrer lors de son étalonnage manuel la correspondance: |
tension
sur EAD1 (uR en V): |
grandeur
mesurée (i en mA): |
0 |
0 |
1 |
-10 |
ce qui permet simultanément de réaliser l'inversion de
signe nécessaire
 | La f.é.m. du générateur ne doit pas dépasser le calibre
maximum de l'entrée analogique utilisée (± 10 V pour Orphy-GTI2 et GTS 2) |
 | Prévoir une inductance réglable dans un rapport 4 pour pouvoir étudier
son effet sur les différents paramètres (0.15 à 0.6 par exemple avec les bobines
habituelles de collections de Labos). Prévoir de même un rapport 4 pour la boîte de
condensateurs (4 à 16 µF par exemple) |
 | Réaliser les acquisitions dans différentes pages, en faisant varier un seul des
paramètres à la fois: R, L, ou C:
 | pour l'amortissement, chercher pour quelle valeur de R (résistance
critique) on passe du régime pseudo-périodique au régime non périodique |
 | pour le condensateur, commencer par exemple par une capacité de 16 µF, puis la
diviser par 2, par 4 |
 | pour la bobine, commencer alors par une inductance de 0.15 H, puis la multiplier
par 2, par 4. |
|
B. Réglages logiciels d'acquisition
Abscisse: |
Voies actives: |
Enregistrement: |
Déclenchement (synchro): |
Temps
t |
EAx: |
Variable: |
Signe: |
Cal: |
Unité: |
Nombre points: |
Durée: |
Front sur EF0
ou
Seuil: EA D1 10 mV
ou
Seuil avec pré acquisition |
EA x |
uC |
± |
2.5 |
V |
100 |
50 ms |
EA D1 |
uR |
± |
0.5 |
V |
|
* avec ORPHY-PORTABLE
2, brancher:
une capsule ±6 V (uC) et une capsule ±2 V (uR).
Charger l'acquisition
pré réglée:
C. Variables transférées
Ä t, uC, et uR
ou i suivant le choix fait précédemment.
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante :
 | t en abscisses |
 | uR ou i en ordonnées (à gauche) |
On a ainsi la représentation graphique de uR = f(t) ou i =
f(t).
Ä Il est préférable de demander aussi lors du transfert celui des paramètres L
et C après les avoir indiqués dans la boîte de dialogue du transfert, avec leurs
valeurs dans chaque page d'acquisition.
A. Calcul et affichage de l'intensité
 | Dans le cas le plus fréquent, l'amortissement doit pouvoir être
modifié et R n'a donc pas une valeur unique: une bonne solution de traitement ultérieur
(calcul de l'intensité dans chaque page d'acquisition) est de créer R comme paramètre de page(2). Cliquer pour cela sur
l'icône et renseigner la boîte de
dialogue qui s'ouvre en cochant 'paramètre expérimental' et en indiquant R, en W ; le
commentaire apparaît dans l'onglet 'Expressions' précédé du signe ', et une nouvelle
colonne dans l'onglet 'paramètres', où il n'y a plus qu'à saisir manuellement la valeur
de R page par page en fonction de l'amortissement choisi pratiquement |
 | L'intensité se déduit par la loi d'Ohm. Revenir dans l'onglet 'Expressions', et
saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |
i=uR / R
pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2'
ou en cliquant-G sur l'icône clignotante ; le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.

Charger le fichier
Regressi
 | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
correspondante , pour
ajouter à l'ordonnée choisie précédemment i en ordonnées (à droite, puisque
dans une unité différente, ce qui implique un autre axe avec une autre échelle). |
Observer le décalage entre les deux courbes et commenter
(quadrature avance de i: intensité max lorsque uc s'annule en croissant).
B. Vérification de la relation entre u et i pour chacun des
dipôles L-C
1. Relation i(uc) pour le condensateur
On calcule i d'après la relation: et on la compare aux valeurs
expérimentales de i:
 | Dans l'onglet 'Expressions' de la fenêtre 'Grandeurs', saisir la relation précédente
sur une nouvelle ligne dans la syntaxe (voir icône ) de Regressi: |
y=diff(uc,t)
suivie dans une autre ligne de:
ic = C * y
car la fonction diff doit apparaître seule sur une ligne
 | Comparer alors i avec ic. |
2. Relation u(i) pour la bobine
On calcule de même uL d'après la relation et on la compare à uL
expérimental déduit de l'acquisition par la loi des mailles, en saisissant sur de
nouvelles lignes:
uLex = -uc-(R+r)*i
en deux étapes aussi:
x = diff(i,t)
suivi de:
uL = L*x.
A. Description
Faire défiler les différentes pages acquises avec les
flèches de défilement    situées dans la barre d'icônes principale (ou
bien touches F7/F8, ou menu 'Page: Suivante / Précédente'): on observe que:
 | pour les faibles valeurs de R le régime est oscillatoire |
 | au fur et à mesure que R augmente les enveloppes des oscillations se rapprochent
de l'axe des temps |
 | au-delà d'une certaine valeur de cette résistance il n'y a plus du tout d'oscillations
(régime critique) |
 | si R augmente encore, l'intensité est plus longue à tendre vers zéro |
B. Comparaison de différentes pages d'acquisition
 | Choisir d'abord (Fen. Graphiques / Coordonnées ) une seule ordonnée de façon à revenir
à une seule représentation à l'écran: uc(t) ou i(t). Toujours dans la Fenêtre
'Graphiques', cliquer-D et choisir dans 'Coordonnées' ou 'Options': 'Superposition des pages(3)'. On peut ainsi comparer l'aspect des
différentes courbes entre elles, et discuter qualitativement l'incidence de la valeur de
la résistance et de la capacité. |
 | Une légende distinguant chaque courbe est ajoutée automatiquement avec
l'icône "Identification
pages" ou le menu contextuel (clic-D / Identifier pages):
 | choisir ici R comme paramètre dans les options d'identification |
 | cocher éventuellement les commentaires dans la même boîte pour les
faire figurer dans la légende d'identification de chaque courbe (ce commentaire de page
est modifiable à tout instant dans la ligne de saisie où il apparaît à droite de la
barre principale d'icônes de la fenêtre logicielle) |
 | le 'curseur texte' permet d'ajouter un commentaire commun à toutes les
courbes du graphique: cliquer-G sur ce type dans la liste déroulante des curseurs,
cliquer-G sur le graphique à l'emplacement souhaité du commentaire et relâcher le
pointeur, saisir dans l'onglet 'texte' de la boîte qui s'ouvre automatiquement le texte
du commentaire; dans l'onglet 'options' choisir entre les différentes présentations
possibles avant de valider. Ce commentaire peut à tout moment être re positionné par
cliquer-glisser du pointeur dessus, ou édité par double clic-G. |
|

Charger le
fichier Regressi
A. Modélisation des régimes pseudo-périodiques
 | Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu
contextuel, (ou touche F9 ou clic-G sur l'icône correspondante ): un volet supplémentaire s'ouvre alors
dans la partie gauche de la fenêtre graphique. S'assurer préalablement que l'unité
d'angles active est bien le radian (bouton sorti). Saisir dans la zone "Expression du modèle" le type de
fonction choisi sous la forme (ici fonction sinusoïde amortie): |
i(t)=a+b*sin(2* p *t/T+j )*exp(-t/t )
ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante )
ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante )
ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante )
ce qui demande au logiciel de chercher pour quelle valeur de a, b, T, j , et t
la courbe théorique colle au plus près aux points expérimentaux. On peut utiliser en
place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(4) correspondante )
 | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton
"ajuster" ) le
modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres figurant dans
l'équation du modèle: Regressi passe automatiquement en mode graphique 'points' (au lieu
de lissage ente les points), ajuste la courbe modèle aux points expérimentaux, et ajoute
dans l'onglet 'paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs' une colonne par paramètre en y
indiquant la valeur calculée par la modélisation (les valeurs des paramètres figurent
aussi dans la fenêtre graphique) |
Dans le cas où la courbe à modéliser comporte un ou plusieurs points
incohérents avec le modèle (c'est par exemple le cas avec une mauvaise synchro qui
déclencherait le balayage avant que le condensateur soit en circuit fermé), deux
solutions s'offrent:
 | soit supprimer ces points aberrants: cliquer dessus, ou à côté, pour
les sélectionner avec le pointeur, puis appuyer sur la touche 'Suppr(5)' |
 | soit restreindre l'intervalle de modélisation en précisant ses
nouvelles bornes: cliquer sur l'icône ,
choisir la ligne du modèle étudié dans la liste déroulante qui s'ouvre, et délimiter
la zone à modéliser par cliquer-glisser du pointeur (elle apparaît au fur et à mesure
en grisé); la zone retenue est matérialisée par deux croix, qu'on peut éventuellement
déplacer par cliquer-glisser; puis cliquer à nouveau sur le bouton 'ajuster' pour mettre à jour les valeurs des
paramètres du modèle |
En cas de divergence de la recherche effectuée par le logiciel, on peut:
 | soit l'aider en indiquant dans la case du paramètre l'ordre de grandeur
de sa valeur |
 | soit placer le curseur dans cette case et en modifier la valeur par
clic-G sur les flèches de défilement    situées à côté (NB: changement de signe
uniquement par clic sur le bouton ). |
B. Tracé automatique des enveloppes
 | Pour demander à Regressi de tracer automatiquement les enveloppes hautes et
basses, il suffit de saisir dans la fenêtre de modélisation, à la suite de l'équation
du modèle, les équations des deux enveloppes: |
i(t):=a+b*exp(-t/ t )
i(t):=a-b*exp(-t/ t )
(NB: si on a choisi au départ la méthode des modèles
pré définis, ces deux équations sont données automatiquement par le programme
avec celle du modèle).
 | Selon la démarche suivie, on déduira R ou L de tau, sachant que: . |

charger le
fichier Regressi
C. Modélisation des pages successives d'acquisition
Les processus décrits au (A) et (B) précédents
sont renouvelés automatiquement en passant à la page suivante ou précédente (raccourci
F7/F8 ou menu 'Pages'), et en cliquant simplement à chaque fois sur le bouton
d'ajustement . Le récapitulatif
des valeurs des paramètres de modélisation dans chaque page est ainsi progressivement
complété automatiquement dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs'.
Pour traiter un seul graphique à la fois à l'écran, quitter
préalablement le mode 'superposition de pages' en allant décocher cette option dans les
boîtes de dialogue 'Options' ou
'Coordonnées' .
A. Notion de pseudo-période
Sans être périodique stricto sensu, la courbe passe par
des maxima, des minima, des zéros croissants (ou décroissants) situés à intervalle
régulier: cet intervalle représente la pseudo-période T. Pour l'indiquer, le
curseur 'lignes' permet de placer par cliquer-glisser des lignes (forcées à
l'horizontalité ou à la verticalité en maintenant enfoncée la touche 'majuscule'
pendant le tracé); un double clic ultérieur sur la ligne permet de l'éditer (choix
couleur, choix motif de ligne); un cliquer-glisser sur la ligne permettra de la translater
pour affiner son positionnement.
Le 'curseur données', à condition d'y cocher 'écart' et 'abscisse' indique alors en bas
de la fenêtre graphique l'écart d t entre deux curseurs liés aux points
expérimentaux et qu'on peut déplacer par cliquer-glisser du pointeur: c'est le moyen le
plus rapide de mesurer l'écart entre 2 points homologues d'une courbe uc(t) ou i(t),
pour pouvoir annoter les flèches de cotation

Charger le fichier
Regressi
Charger le fichier
Regressi
En traitant ainsi successivement les courbes uc(t)
ou i(t) on montre précisément qu'elles ont la même pseudo-période bien qu'elles
soient décalées dans le temps l'une par rapport à l'autre.
B. Calcul préalable (modélisation) ou mesure de T: tableau récapitulatif
de la fenêtre 'Grandeurs'
 | Les mesures précédentes de pseudo-période T, faites page par page, peuvent
être résumées dans l'onglet 'Paramètres' en déclarant T comme paramètre expérimental de page(6). Cliquer pour cela sur
l'icône et renseigner la boîte
de dialogue qui s'ouvre en cochant 'paramètre expérimental' et en indiquant T', en
secondes (s); le commentaire apparaît dans l'onglet 'Expressions' précédé d'un ', et
une nouvelle colonne dans l'onglet 'paramètres', où il n'y a plus qu'à saisir
manuellement la valeur de T' page par page en fonction de la valeur mesurée graphiquement
au (A) (l'apostrophe après le T vise à distinguer ce paramètre de celui calculé à
partir de la modélisation pour la même grandeur) |
 | La modélisation commencée au paragraphe (V A) et poursuivie au (V C) a fourni par
ailleurs une autre détermination (T)de la pseudo période, dont les valeurs sont
récapitulées dans l'onglet 'Grandeurs' de la fenêtre 'Paramètres' |
 | Cette liste (simple ou double) des valeurs de T (et T') permet alors
l'étude suivante |
C. Étude de la relation T =f(L,C)
1. Approche sommaire
On constate facilement que:
 | lorsque la capacité quadruple, à inductance constante, la valeur de T double |
 | lorsque l'inductance quadruple, à capacité constante, la valeur de T double
aussi: |
On peut donc penser que T varie comme la racine carrée de L
ou de C, et essayer a priori de valider ce modèle sur un plus grand nombre
de points. C'est ce que permet le graphe des paramètres (voir paragraphe suivant).
2. Approche systématique dans la page des paramètres
La relation théorique est: pour la période du circuit idéal sans
amortissement (oscillations entretenues), et on montre que pour un amortissement faible la
pseudo-période est inférieure de peu à cette valeur.
On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions réalisées dans quelques pages (3 au
minimum) l'ont été avec la même valeur de C, inconnue, mais avec des valeurs
différentes de L dans chaque page et qui sont parfaitement connues (par
étalonnage ou indications du constructeur). Il faut aussi que T ait été
déterminée préalablement dans chacune de ces pages, soit par modélisation, soit par
une autre méthode (vue au paragraphe VI A: mesure directe sur le graphique)
 | Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son icône située sous la barre de menus générale (juste
à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres' |
 | En accédant à la boîte de dialogue 'Coordonnées' de cette fenêtre, ou avec son
icône , choisir la
représentation T ou T' = f(L); constater qu'elle a une allure
plutôt parabolique (d'axe horizontal) |

Charger le
fichier Regressi
 | Demander la modélisation en restant dans la fenêtre 'Graphe des
paramètres', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu contextuel, ou clic-G sur
l'icône correspondante ,
ou touche F9: un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la partie gauche de la
fenêtre. Saisir dans la zone "Expression du modèle" le type de fonction choisi
sous la forme: |
T = k*sqrt(L)
(le coefficient directeur calculé ainsi fournira indirectement une
valeur expérimentale très précise de la capacité), ou bien
détailler:
T = 2*p
*sqrt(L)*sqrt(C)
de façon à obtenir directement la valeur de L à l'issue de la modélisation
 | Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton "ajuster" ) le modèle à la courbe
expérimentale: on lit alors directement la valeur de C. |
Pour traiter une seule page à la fois à l'écran, quitter
préalablement le mode 'superposition de pages' en allant décocher cette option dans les
boîtes de dialogue 'Options' ou
'Coordonnées' .
A. Calcul des énergies mises en jeu
Dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet
'Expressions', créer (retour ligne avec la touche 'Entrée'):
 | une nouvelle variable Wé=0.5*C*sqr(uc)
|
 | une nouvelle variable Wm=0.5*L*sqr(i) pour l'énergie magnétique stockée dans
la bobine |
 | une nouvelle variable Wtot=Wé + Wm pour l'énergie électromagnétique totale
oscillant dans le circuit |
 | une nouvelle variable Wj pour l'énergie perdue par effet Joule dans
le résistor depuis
t=0 jusqu'à t: |
Wj=intg((R+r)*i*i, t)
Dans ces expressions, on peut laisser une valeur littérale pour
R, L et C si le programme connaît la valeur de ces paramètres (par exemple à
partir des résultats des modélisations effectuées); sinon, mettre à la place leur
valeur numérique. Pour la résistance, ne pas oublier d'inclure celle de la bobine.
B. Visualisation des transferts énergétiques
1. Énergies électrique et magnétique en concordance
 | Choisir les coordonnées correspondantes ( ) dans la représentation graphique:
 | t en abscisses |
 | Wé et Wm en ordonnées à gauche |
|
 | Observer alors à partir des courbes que les deux énergies évoluent en opposition:
l'une est maximum quand l'autre est minimum, et vice-versa: il y a transfert entre
une forme d'énergie et l'autre au cours des oscillations |
2. Conservation de l'énergie
 | Observer aussi la diminution inéluctable de chacune des deux formes au cours des
échanges à cause de la dissipation d'énergie par effet Joule dans les résistances |
 | On doit donc retrouver à chaque instant dans le terme Wj ce qui disparaît des
deux autres termes. |

Charger le fichier
Regressi
C'est simplement un changement du système de coordonnées vers la
représentation: i = f(uc) avec le temps comme paramètre le long de cette courbe.
Dans Regressi on l'obtient facilement.
On peut aussi faire directement l'acquisition dans le plan de phases:
Acquisition dans le plan
de phases:
A. Portrait de phase seul
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu
Fenêtre/graphe Variables), cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel,
ou cliquer-G sur l'icône correspondante ,
puis choisir:
 | uc en abscisses |
 | i en ordonnées (à gauche) |
On obtient ainsi la représentation graphique de i = f(uc). On
peut l'annoter par des commentaires au moyen du curseur 'Texte'.

Charger le fichier Regressi
Pour pouvoir comparer les différents régimes d'amortissement dans
ce diagramme, repasser en mode 'superposition de pages' (cocher cette option dans les
boîtes de dialogue ou ). Observer comment se manifeste dans cette
représentation:
 | la pseudo périodicité (plusieurs tours autour de l'origine) |
 | l'amortissement (la distance à l'origine décroît au fur et à mesure) |
 | la quadrature entre les deux variables (courbe coupant perpendiculairement les axes). |
B. Portrait de phase et représentation temporelle
en concordance
Mettre les deux représentations côte à côte
peut permettre de mieux se repérer dans le diagramme de phases. Dans la fenêtre
'Graphiques', cliquer-G sur l'icône 'Deux graphes' (qui reste enfoncée tant que dure ce mode), ou cliquer-D pour
choisir dans le menu contextuel 'deuxième graphe' qui se trouve alors coché.
 | Pour positionner les deux axes d'abscisses à la même hauteur, commencer par cliquer-G
sur le graphe de gauche (portrait de phase) pour le rendre actif(7), et procéder au réglage manuel d'échelle
(icône ): par exemple, pour
faire descendre un peu le graphe dans sa demi fenêtre il faut augmenter manuellement le
maximum d'ordonnée qui est indiqué dans cette boîte de dialogue 'Échelle manuelle'.
Procéder en plusieurs étapes par tâtonnements |
 | Passer à l'autre demi fenêtre (clic-G sur le graphe de droite) et demander en
ordonnée à gauche i, et éventuellement à droite uc |
 | Comparer entre les deux graphes l'évolution de i(t) et uc(t) à partir du
début des oscillations. |
On peut à tout moment revenir à une seule représentation graphique
en cliquant à nouveau sur l'icône
qui était restée enfoncée (ou bien clic-D sur la fenêtre, puis clic-G sur la ligne
'Deuxième graphe' pour la décocher).

charger
le fichier
Regressi
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cours

(1) En
général possible dans les logiciels d'acquisition; c'est le choix qui est utilisé dans
ce chapitre
(2) surtout
dans la mesure où le logiciel d'acquisition utilisé ne permettrait pas d'exporter plus
de deux paramètres (ou constantes), L et C n'auraient pas laissé de
place à R
(3) Un
clic-G sur la petite icône qui surgit à
ce moment permet de sélectionner seulement certaines pages parmi toutes celles du
fichier.
(4) accessible
seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'.
(5) avec
Windows 98, et pour des raisons difficilement compréhensibles, utiliser celle du
pavé
numérique
(6) paramètre
de page = paramètre dont la valeur peut changer avec chaque page
(7) une
ligne colorée marque le haut de la fenêtre de celui des 2 graphes qui est actif.
|