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ÉTABLISSEMENT DU COURANT DANS UNE BOBINE et f.é.m. d'induction

I    Objectifs possibles de ce TP
II   Acquisition et variables transférées
III  Établissement du courant
IV   Modélisation de i(t). Propriétés de la courbe exponentielle
V    Approche originale: définition de l'inductance
VI   Bilan énergétique: calculs et visualisation
VII "Graphe des paramètres"

 

Fichier Word correspondant

I Objectifs possibles de ce TP

Étudier le retard à l'établissement du courant dans une bobine après la fermeture du circuit d'alimentation (ou bien la prolongation du courant après l'ouverture du circuit du générateur)
Visualiser la f.é.m. d'induction (f.c.é.m. en réalité) en concordance des temps avec l'intensité
Retrouver les principales propriétés des courbes exponentielles sur les courbes précédentes
Modéliser par exemple celle d'intensité
Définir la notion d'inductance à partir des enregistrements effectués
Faire un bilan énergétique dans le circuit lors de l'établissement du courant
JE VAIS ETRE CAPABLE DE FAIRE TOUT CA!

II Acquisition et variables transférées

Toutes les études faites dans ce chapitre ont trait à des acquisitions à la fermeture du circuit, mais elles seront aisément transposables à l'ouverture du circuit.

A. Montage d'étude

CE MONTAGE PERMET D'OBSERVER DIRECTEMENT L'INTENSITE DANS LA BOBINE

ATTENTION: le CABLAGE de R' est OBLIGTOIRE sous peine de DESTRUCTION d'ORPHY!!!!!!  

Bien que plusieurs variantes de ce montage soient possibles a priori, on peut remarquer que:

La présence du résistor R' est ici indispensable pour permettre l'écoulement d'un courant induit pendant le 'temps de vol' de l'interrupteur de la position 2 vers la position 1 (=lors de l'ouverture du circuit): sans ce résistor, le circuit (L,R) se trouverait à vide juste après l'ouverture de l'interrupteur et la f.é.m. d'induction (une surtension qui peut dépasser la cinquantaine de volts) se reporterait de façon préjudiciable sur les entrées analogiques EA0 et EA3. On peut remarquer que la présence de R' ne modifie en rien la valeur de la tension imposée par le circuit extérieur ente A et M (E ou 0, suivant la position de l'interrupteur), donc ne modifie pas le comportement du circuit R-L.
!! ATTENTION AUX SURTENSIONS SUR LES ENTREES ANALOGIQUES !!
Une diode (dite de "roue libre") pourrait être éventuellement utilisée à la place de R' (cathode en A, et anode en M) pour permettre la circulation de l'extra-courant de rupture, mais elle présente l'inconvénient de compliquer les calculs en imposant sa tension de seuil (0.7 V environ) entre les points A et M lorsqu'elle est passante (uniquement lors de l'ouverture du circuit).
LE RESISTOR R EST UN CAPTEUR D'INTENSITE EN MEME TEMPS QU'IL AGIT SUR LA CONSTANTE DE TEMPS
Le résistor R est indispensable pour acquérir (shunt) indirectement l'intensité qui traverse la bobine, par l'intermédiaire de la tension R*i; R doit donc être un résistor de précision, et de valeur pas trop élevée (20 ohms ici) pour ne pas trop diminuer la valeur de l'intensité qui circule
Le résistor R et la bobine peuvent être permutés éventuellement, mais le choix fait ici présente l'avantage de fournir directement i(t)
La référence de mesure de l'interface ORPHY pourrait aussi être placée entre les deux dipôles, mais cela obligerait à réinversion de signe sur la tension acquise aux bornes d'un des deux dipôles (R alors)
L'interrupteur inverseur de la platine de raccordement Micrelec est couplé avec un déclencheur qui envoie un signal "front" sur une entrée front d'ORPHY, de façon à déclencher l'acquisition (si du moins on a fait ce choix de déclenchement au niveau du logiciel d'acquisition) à l'instant du basculement de l'interrupteur; une autre solution serait une synchro par seuil (de quelques mV) si le logiciel d'acquisition le permet.
Le module "TRANSEL" peut permettre à la fois de réaliser le câblage des composants, et de relier les entrées analogiques. Dans ce cas, l'interrupteur inverseur (déclencheur) à utiliser est celui qui se trouve sur ce module.
Le schéma théorique de câblage indiqué ci-dessus reprend volontairement la disposition des bornes de ce module.
IMPORTANT : Sur ORPHY GTS2, la prise D n’est plus disponible. Il suffit simplement de brancher la prise DIN mâle (avec la bague D) sur la prise B d’ORPHY GTS2. Dans ce cas les mesures se feront sur EA4 et EA5 au lieu de EA2 et EA3

consulter la fiche technique du boîtier Transel

L'adaptateur se branche sur le côté gauche de GTI2, directement sur la carte du connecteur d'extension (à la place de la platine de raccordement) Sur ORPHY GTI2, les prises DIN 6 broches repérées A à F n'existent plus: il suffit alors de brancher l'adaptateur DIN pour GTI2 réf M12G504 pour disposer de ces prises sur lesquelles se branche le module Transel.
La f.é.m. du générateur doit être choisie de façon à ne pas dépasser le calibre maximum des entrées analogiques utilisées: ± 2.5 V avec GTS en "Réf Alt", et ± 10 V avec GTI et GTS 2

B. Configuration du logiciel d'acquisition

Abscisse:

Voies actives:

Enregistrement:

Déclenchement (synchro):

 

Temps

t

EAx:

Variable:

Signe:

Cal:

Unité:

Nombre points:

Durée:

Front sur EF0
ou
Seuil: EA0 ­ 10 mV
ou EAD1 ­ 80 mV ou
Seuil avec pré acquisition

EA0

uR

±

2.5

V

 

100

 

120 ms

EA3

uAM

±

2.5

V

    

* avec ORPHY-PORTABLE 2, brancher: deux capsules ±2  V, et capsule Synchro.

Charger l'acquisition pré réglée:

* avec ORPHY-GTS2 * avec ORPHY-GTI2

* avec Orphy USB ou PORTABLE 2 

 

C. Variables transférées

Ä t, uAM et uR;

Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-droit pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-gauche sur l'icône correspondant  . Avec:

t en abscisses
uAM AM en ordonnées (à gauche)
uR R = R*i en ordonnées (à gauche aussi puisque dans la même unité que uAM )

Ä On a ainsi la représentation graphique de uAM AM =f(t)et uR R = g(t) en concordance des temps.

III Établissement du courant

A. Calcul de l'intensité i(t)

Dans le cas de l'acquisition sur deux voies définie ci-dessus, l'intensité se déduit par la loi d'Ohm. Revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir directement dans une nouvelle ligne (touche 'Entrée pour revenir à la ligne, comme dans un traitement de texte)) de ce 'mémo':

i= uR/R

pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2' (ou double frappe de la touche 'Entrée') ou en cliquant-G sur l'icône clignotante  ; le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.

Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante   , pour modifier les ordonnées choisies précédemment:
** uAM à gauche (ne change pas) pour la 1 ère ordonnée
** i à droite (puisque dans une unité différente de uAM , ce qui implique un autre axe avec une autre échelle)
Remarquer le retard à l'établissement du courant.

B. Retard à l'établissement du courant et f.c.é.m. d'auto-induction

1. Calcul de la f.c.é.m. e qui tend à s'opposer à l'établissement du courant

Recherche de la formule théorique donnant e
La tension aux bornes de la bobine se déduit des grandeurs acquises, par la loi des mailles:

ubob = uAM AM - uR R = uAM AM - R*i

La grandeur e se déduit par la loi d'Ohm généralisée aux bobines:     ubob = r*ie

D'où:    e(t) = - uAM AM + (R + r)*i

Saisie dans Regressi: revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir directement dans une nouvelle ligne de ce 'mémo':     i=uR/R
pour créer la nouvelle grandeur i, et valider par la touche 'F2' ou en cliquant-G sur l'icône clignotante  ; le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.

2. Visualisation de e(t)

Dans la fenêtre 'Graphiques' choisir comme coordonnées:
uAM à gauche (ne change pas) pour la 1 ère ordonnée
i à droite (puisque dans une unité différente de uAM , ce qui implique un autre axe avec une autre échelle)
e à gauche

LA F.E.M. D'INDUCTION EST MAXIMA QUAND L'INTENSITE VARIE LE PLUS RAPIDEMENT, ET EST DE SIGNE OPPOSE A LA DERIVEE DE i(t)

charger le fichier Regressi

Observer les trois courbes en concordance et commenter (ex: intensité nulle et f.c.é.m. maxima –en valeur absolue- au début; intensité max et f.c.é.m. nulle à la fin). Comparer en particulier e(t) avec la pente de la courbe i(t) à chaque instant; la comparaison peut être effectuée de façon sommaire à se stade: elle sera faite de façon plus "mathématique" au paragraphe V "Approche originale…".

C. Comparaison entre inductances différentes

Le but est ici de montrer que la valeur de l'inductance dépend du nombre de spires, du type de noyau (air, fer doux, noyau plus ou moins sorti de la bobine, etc.)

1. Acquisitions successives

Pour bien montrer quelle caractéristique de la bobine (son inductance et non pas sa résistance) retarde l'établissement du courant, on peut avantageusement faire une acquisition en remplaçant la bobine par un résistor de même résistance: on voit ainsi que le courant s'établit instantanément. Lors du transfert du logiciel d'acquisition vers regressi, bien demander un transfert vers une nouvelle page du même fichier, cela pour permettre les comparaisons.
Faire quelques acquisitions avec la bobine, pour différentes positions du noyau (y compris noyau retiré complètement). Si la bobine comporte une prise médiane, modifier le nombre de spires en conservant la position du noyau. Garder une trace des paramètres utilisés en saisissant un commentaire ou une valeur dans la boîte de dialogue du transfert.

2. Comparaison des différentes pages d'acquisition

Choisir d'abord (Fen. Graphiques / Coordonnées  ) une seule ordonnée de façon à revenir à une seule représentation à l'écran: i(t) par exemple. Toujours dans la Fenêtre 'Graphiques', cliquer-D et choisir dans 'Coordonnées' ou 'Options': 'Superposition des pages(1)'. On peut ainsi comparer l'aspect des différentes courbes entre elles, et discuter qualitativement l'incidence de la valeur de l'inductance et du nombre de spires.

Une légende distinguant chaque courbe est ajoutée automatiquement avec l'icône  "Identification pages" ou le menu contextuel (clic-D / Identifier pages): la légende comporte au choix la valeur du paramètre L et (ou) le commentaire de la page courante (NB: ce commentaire est modifiable à tout instant dans la ligne de saisie où il apparaît à droite de la barre principale d'icônes de la fenêtre logicielle).

LE COURANT S'ETABLIT D'AUTANT PLUS VITE QUE L'INDUCTANCE EST FAIBLE

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IV Modélisation de i(t). Propriétés de la courbe exponentielle

A. Modélisation dans une page d'acquisition

Dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante   , ou raccourci clavier "F9": un volet supplémentaire s'ouvre alors dans la partie gauche de la fenêtre graphique. Saisir(2) dans la zone "Expression du modèle" le type de fonction choisi sous la forme (ici fonction exponentielle):

i(t)=Imax*(1-exp(-t/tau))

ce qui revient à demander au logiciel de chercher pour quelles valeurs de Imax et tau la courbe exponentielle théorique collera aux points expérimentaux au plus près (remarque: le caractère grec t peut être obtenu en enfonçant la touche Ctrl en même temps que la touche qui donne la lettre "t" = lettre latine associée).

NB: On peut utiliser en place de saisie manuelle des modèles prédéfinis (accès par clic-G sur l'icône(3) correspondante  ).

Demander au logiciel d'ajuster (clic-G sur le bouton "ajuster"  ) le modèle à la courbe expérimentale en calculant la valeur des paramètres figurant dans l'équation du modèle. Dans le cas d'un modèle exponentiel, il faut souvent 'aider' le programme: il suffit alors d'indiquer dans les cases où sont affichées les valeurs des paramètres une valeur très approximative, au moins pour la constante de temps tau, et demander à nouveau l'ajustage automatique
L'ajustage peut aussi être réalisé manuellement: après avoir placé le curseur dans une des cases où figure une valeur de paramètre, il suffit de la faire varier (NB: changement de signe possible uniquement par clic sur le bouton  ) en cliquant sur une des flèches  d'ajustage: le tracé du modèle sur le graphique n'est actualisé au fur et à mesure que si le bouton 'Tracé auto  ' est enfoncé
Constater dans l'onglet "Paramètres" de la fenêtre "Grandeurs" que les résultats de la modélisation y apparaissent aussi sous forme de deux nouvelles colonnes qui y ont été créées pour Imax et tau
Comparer la valeur de Imax trouvée par la modélisation à la valeur de l'intensité en régime permanent donnée par la loi d'Ohm:

Im = E / (R+r)

Constante de temps tau: Sachant que l'on a ici: Tau = L / (R+r), on peut utiliser le résultat de la modélisation pour tau soit pour calculer une des résistances soit pour déduire la valeur de L et la comparer à celle qui est marquée par le fabricant
A ce stade, on peut éventuellement mettre fin à la modélisation: dans la fenêtre 'Graphiques', clic-D pour choisir 'Fin modélisation' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône correspondante   , ou raccourci clavier "F9".

B. Modélisation des pages suivantes

Passer à la page suivante en cliquant sur la flèche  de changement de page située dans la barre d'icônes principale (en haut de la fenêtre logicielle), ou bien utiliser le menu "Page/Suivante", ou encore le raccourci clavier F8; ré activer le mode "Modélisation" dans le cas où il avait été quitté
L'équation du modèle se trouvant déjà dans la fenêtre de modélisation, il suffit de cliquer sur le bouton "Ajuster"  pour faire apparaître la nouvelle valeur des paramètres dans la page courante; simultanément, le programme complète la liste dans l'onglet "Paramètres" de la fenêtre "Grandeurs", à la ligne de la page courante
En fonction des résultats, on peut décider de lancer une nouvelle acquisition, ce qui peut s'effectuer soit en basculant préalablement vers le programme d'acquisition (clic sur l'icône  ), soit de l'intérieur de Regressi en "tâche de fond" en cliquant sur l'icône(4)  (le logiciel d'acquisition attend alors le signal de synchronisation – déclenchement – pour démarrer l'acquisition et transférer aussitôt ses données vers Regressi qui sera resté au premier plan pendant ce temps-là!).

C. Propriétés de la courbe exponentielle

1. Tracé de l'asymptote et de la tangente à l'origine

En restant dans la Fenêtre de modélisation, saisir(5) à la suite de l'équation du modèle sur deux nouvelles lignes:
    i(t):=Imax pour obtenir le tracé de l'asymptote.
    i(t):=Imax*t/tau pour obtenir la tangente à l'origine

(le signe ":" indique au programme qu'il doit tracer ces fonctions avec les valeurs trouvées lors de la modélisation).
Valider de la même façon que lors de la modélisation.

2. Exploitation

Observer avec le curseur "Réticule" que la tangente à l'origine coupe l'asymptote au point d'abscisse tau
Observer avec le curseur "Données" (dans la boîte de dialogue correspondante, choisir un seul curseur, et décocher 'pente' et 'écart') que:
Au temps t = tau, la tension du condensateur atteint 63% de sa valeur finale
Au temps t = tau, la tangente à l'origine coupe l'asymptote
Lorsque cette tension atteint 95% de sa valeur finale on a t= 3*tau
Lorsque cette tension atteint 99% de sa valeur finale on a t= 5*tau.
Les points correspondants du graphique peuvent être mis en évidence par le curseur 'Modélisation' lorsqu'une modélisation a été effectuée préalablement: il suffit alors de rentrer une valeur d'ordonnée pour uc dans la boîte "Valeur du modèle" qui s'ouvre, et de la valider (touche "Entrée"), pour que la valeur correspondante de l'abscisse apparaisse dans le même tableau et que les lignes de rappel correspondant à ces coordonnées s'affichent sur le graphique (une nouvelle validation efface les lignes de rappel)
Même sans modélisation préalable, ces lignes de rappel peuvent être tracées automatiquement par le programme en demandant le curseur "Réticule": positionner précisément le réticule à l'aide du pointeur, et la frappe de la barre d'espace ou de la touche "Entrée" marque le graphique à l'emplacement du réticule
Ces points peuvent aussi être utilement marqués d'une flèche et d'un commentaire avec le Curseur 'Texte'; ces informations textuelles seront sauvées avec le fichier.

LA TANGENTE A L'ORIGINE COUPE L'ASYMPTOTE AU POINT D'ABSCISSE TAU

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V Approche originale: définition de l'inductance

Dans l'esprit des nouveaux programmes de Terminale S par exemple, on peut définir la notion d'inductance sans modélisation de i(t), directement après l'acquisition: il suffit d'étudier pour cela la relation: , et de s'en servir pour calculer la valeur de l'inductance.

A. Calcul de la dérivée de i(t)

Ouvrir l'onglet 'Expressions' de la fenêtre 'Grandeurs' et saisir directement dans une nouvelle ligne (touche "Entrée" pour le saut de ligne comme dans un traitement de texte):

deriv = diff(i,t)            (6)

ce qui demande de créer une nouvelle variable nommée 'deriv'(7) et représentant la dérivée de i par rapport à t. On peut ajouter dans une autre ligne la signification de cette variable en la faisant précéder du signe ' qui lui donne la signification d'un simple commentaire:

'deriv: dérivée de i(t)

Valider par la touche F2 ou en cliquant sur l'icône  . Le tableau dans l'onglet "Variables" est automatiquement mis à jour. Dans l'onglet "Coordonnées" de la fenêtre "Graphiques, la nouvelle variable deriv est disponible dans les listes déroulantes; choisir:

en abscisses: deriv

en ordonnées: e.

Supprimer les autres ordonnées en cliquant sur la 1 ère ligne, restée vide, des listes déroulantes correspondantes.

On obtient ainsi la représentation de .

B. Étude de la relation

1. Notion d'auto-inductance à partir de la page courante

... CONCENTRONS NOUS...

Dans chaque page, on observe une droite passant par l'origine: la relation entre et est donc linéaire, du type e = k*(di/dt), le coefficient directeur k étant négatif: soit (–L) ce coefficient, avec L>0. Une pente plus raide indiquant une tendance plus grande de la bobine à produire une f.c.é.m. élevée pour une même valeur de (di/dt), on voit que L représente le coefficient de self-induction (ou d'auto-induction) de la bobine.

LA F.E.M. EST PROPORTIONNELLE A LA DERIVEE di/dt

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2. Calcul de cette auto-inductance L

Elle se fait par modélisation des courbes obtenues précédemment: demander l'ouverture du volet de modélisation (F9 ou  ), saisir dans la zone "Expressions" l'équation du modèle:
e=-L*derivet cliquer sur le bouton d'ajustement  : la valeur correspondante de L apparaît simultanément sous la zone de saisie, et dans l'onglet "paramètres" de la fenêtre "Grandeurs"
Dans le cas où la courbe à modéliser comporte un ou plusieurs points aberrants (c'est par exemple le cas dans le graphique ci-dessus pour le point à l'extrémité inférieure pour la bobine sans noyau: ce point provient en fait de la méthode du calcul de la dérivée aux extrémités de l'intervalle), deux solutions s'offrent:
soit supprimer ces points aberrants: cliquer dessus, ou à côté, pour le sélectionner avec le pointeur, puis appuyer sur la touche 'Suppr'(8)
soit restreindre l'intervalle de modélisation en précisant ses nouvelles bornes: cliquer sur l'icône  , choisir la ligne du modèle étudié dans la liste déroulante qui s'ouvre, et délimiter la zone à modéliser par cliquer-glisser du pointeur (elle apparaît au fur et à mesure en grisé); deux croix matérialisant la zone retenue, les déplacer éventuellement par cliquer-glisser; puis cliquer à nouveau sur le bouton 'ajuster'  pour mettre à jour les valeurs des paramètres du modèle.

3. Comparaison entre les différentes pages

Superposer les pages pour faciliter la comparaison (icônes  ou  ), en choisissant éventuellement les pages à superposer (  ), compléter le graphique par l'identification des pages (icône  ) au moyen de leur commentaire et (ou) de la valeur du paramètre L. On voit ainsi que l'auto-inductance augmente avec le nombre de spires et la présence plus ou moins importante de fer à l'intérieur de la bobine.

VI Bilan énergétique: calculs et visualisation

On peut par exemple vérifier que la portion de l'énergie We dépensée (par le générateur) pour établir le courant dans la partie inductive de la bobine (dans le modèle équivalent série d'une bobine) est égale à chaque instant à l'énergie magnétique Wm stockée dans celle-ci (sans inclure dans ce calcul la partie de l'énergie fournie par le générateur et qui sert seulement à compenser les pertes 'Joule' dans R et r).

Dans la fenêtre 'Grandeurs', saisir sur deux nouvelles lignes les expressions:

We = intg(e*i*0.001,t)
Wm = 0.5*L*sqr(i*0.001),

Ajouter éventuellement leur signification (commentaire de variable) sur une ligne supplémentaire en la faisant précéder d'un signe ':

'We: énergie cédée par le générateur
'Wm: énergie magnétique stockée dans la bobine

LA BOBINE EMMAGASINE L'ENERGIE QUE LUI FOURNIT LE GENERATEUR

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NB: pour que la comparaison précédente ne soit pas une tautologie, il faut évidemment remplacer L dans l'expression de Wm par sa valeur numérique telle qu'elle est indiquée par le fabricant, et non pas par celle déduite de la modélisation par la formule , ce qui reviendrait à intégrer ce qu'on vient de dériver!

Revenir à la fenêtre 'Graphiques' en demandant les coordonnées:
t en abscisses
We et Wm comme ordonnées (à gauche), avec éventuellement i ou e comme 3è ordonnée (à droite, puisque unité différente) pour suivre l'évolution des énergies en concordance des temps avec le courant ou la f.é.m.

On peut ainsi constater l'évolution symétrique des deux énergies étudiées (l'une est destinée à 'alimenter' l'autre.

VII "Graphe des paramètres"

On suppose dans ce paragraphe que les acquisitions réalisées dans chaque page l'ont été avec la même valeur de (R + r), mais avec des valeurs différentes de L qui sont parfaitement connues par étalonnage ou indications du constructeur. Il faut aussi que tau ait été déterminée préalablement dans chaque page, soit par modélisation, soit par une autre méthode (ex vu au paragraphe IV C 2: abscisse du point d'intersection de la tangente à l'origine à la courbe i(t) et de son asymptote; voir alors au paragraphe suivant comment créer une nouvelle grandeur dans l'onglet des paramètres).

Rentrer d'abord dans l'onglet 'Paramètres' de la fenêtre 'Grandeurs' les valeurs du paramètre L: cliquer-G sur l'icône  (ou cliquer-D sur la fenêtre et choisir 'Créer une grandeur'); cocher 'Paramètre expérimental', et achever de renseigner la boîte de dialogue 'Création d'une grandeur': nom (L), unité (H). Remplir alors avec les valeurs connues de L la nouvelle colonne qui est apparue
Ouvrir la fenêtre 'Graphe des paramètres' soit par clic-G sur son icône  située sous la barre de menus générale (juste à droite de l'icône 'Statistiques'), soit par le menu 'Fenêtres'
En accédant à la boîte de dialogue 'Coordonnées' de cette fenêtre, choisir la représentation tau = f(L); constater qu'elle est linéaire
Demander de modéliser cette représentation: le coefficient directeur calculé ainsi fournira une valeur expérimentale très précise de la résistance, suivant la relation  .

LA CONSTANTE DU CIRCUIT EST PROPORTIONNELLE A L'INDUCTANCE L

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(1) Un clic-G sur la petite icône qui surgit à ce moment permet de sélectionner seulement certaines pages parmi toutes celles du fichier.

(2) Il faudra évidemment remplacer t par (t-t0) si la courbe ne passe pas par l'origine

(3) accessible seulement si ce choix a été coché dans l'onglet 'Modélisation' du menu 'Options'.

(4) Cette icône "acquis. en tâche de fond" n'est active que si elle a été cochée dans la boîte de dialogue "Option" / onglet "Menus…"

(5) Adapter toutes les expressions dans le cas de l'ouverture du circuit (disparition progressive du courant)

(6) l'aide sur la syntaxe des fonction dans Regressi s'appelle en cliquant sur l'icône de la même fenêtre

(7) un nom de variable dans Regressi peut comporter jusqu'à 8 caractères alphanumériques non accentués

(8) avec Windows 98, et pour des raisons difficilement compréhensibles, utiliser celle du pavé numérique… 

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