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table des matières
SUIVI de CINÉTIQUE
de RÉACTIONS CHIMIQUES

I Objectifs
II Principe de la manipulation
III Montage et réglages préliminaires
IV Protocole d'acquisition
V Étude de la loi c = f(t)
Fichier
Word correspondant

 | Mesurer sur une longue durée l'absorbance d'une solution à partir de
mesures de flux lumineux utilisant un spectrophotomètre, ou un colorimètre à
différentes longueurs d'ondes |
 | Sen servir pour suivre lévolution au cours du temps de la
concentration c dun réactant ou dun produit de réaction lors
dune réaction lente |
 | Représenter graphiquement les résultats précédents sous la forme c
= f(t) pour visualiser lévolution |
 | Interpréter graphiquement les notions de vitesses instantanée et
moyenne |
|
 |
 | Déduire des mesures ou du graphique les valeurs de ces vitesses |
 | Modéliser éventuellement les variations de c = f(t) suivant les
hypothèses faites sur lordre de la réaction. |
A. Principe
Une cinétique de réaction chimique lente est suivie par l'étude de
l'évolution de la concentration en fonction du temps de l'espèce chimique colorée
formée au cours de la réaction. Cette concentration, qui est traditionnellement suivie
au moyen de dosages volumétriques successifs, peut l'être beaucoup plus simplement par
mesure de l'absorbance du milieu réactionnel à une longueur d'onde déterminée.
Quelque soit l'appareil choisi (spectrophotomètre ou colorimètre), le principe reste le
même: on mesure le flux lumineux F transmis à travers la
solution colorée, à une certaine longueur d'onde l . La
comparaison avec la mesure obtenue (Fo) pour le
solvant seul permet d'en déduire l'absorbance pour la valeur choisie de longueur d'onde:
A = log(F0 /F)
Ces mesures peuvent être effectuées à partir d'un colorimètre (par
exemple Photocolor de Micrelec), ou avec n'importe quel spectrophotomètre.
Ce type d'étude demande d'avoir déterminé préalablement pour la
solution de la substance colorée étudiée:
 | la longueur d'onde d'absorbance maximale, après tracé de son spectre
d'absorption (voir à ce sujet le TP correspondant),
si celle-ci n'est pas connue:
|
 |
¬ SPECTRE
D'ABSORPTION D'UNE SOLUTION AQUEUSE D'IONS TRIIODURE DE CONCENTRATION :
5 mmol/L |
charger le fichier
Regressi
 | le coefficient k de la loi de Beer-Lambert (c=k'*A ou A=k*c), à
partir d'un échantillon de concentration connue de la même substance (voir aussi TP correspondant). |
B. Exemple proposé et équation de réaction
L'oxydation des ions
iodure I- par l'eau oxygénée, en milieu acide, conduit à la formation d'ions tri iodure I3formation d'ions tri iodure I3- selon l'équation:
2H + + H2O2+
3I- ®
2H2O + I3-
Ces ions colorent en brun la solution. On
détermine donc son coefficient k pour la loi de Beer Lambert:
 | soit en réalisant au laboratoire une solution de concentration connue
c (3) et en mesurant son absorbance A |
 | soit en mélangeant les réactifs plusieurs heures, ou plusieurs jours,
avant de la mesure d'absorbance: on pourra alors considérer que la vitesse de réaction
est devenu quasiment nulle et qu'on a atteint la concentration maxima en produit de la
réaction (à calculer à partir des données sur les réactants) |
C. Solutions utilisées: composition,
concentration, volume
On peut partir des solutions suivantes dans l'eau distillée:
 | Solution(A): acide sulfurique et iodure de potassium, tous deux en excès par rapport
aux conditions stchiométriques |
 | Solution(B): eau oxygénée, par exemple à 0.01 mol/L. |
Les deux solutions seront utilisées par volumes égaux ou non, et avec
des proportions acide/iodure variables pour (A) de façon à étudier l'influence de
chaque paramètre sur la cinétique.
D. Manipulation
Les solutions (A) et (B) préparées à l'avance
sont mélangées au dernier moment, qui définit l'instant t = 0 du début de la
réaction.
E. Suivi éventuel de la cinétique par dosage traditionnel
Lors d'un suivi 'classique' (sans photométrie), on effectue à
intervalles de temps réguliers des prélèvements, dont on fige la composition par trempe
thermique; puis on dose leurs ions tri iodure par exemple avec une solution de thiosulfate
de sodium.
III. Montage et
réglages préliminaires

A. Liaisons et calibres
 | La sortie analogique d'un spectrophotomètre doit être
reliée à une entrée analogique(4)
d'Orphy de calibre
juste supérieur (consulter la notice constructeur de l'appareil): la valeur de
l'absorbance lue sur l'appareil permet d'effectuer préalablement l'étalonnage manuel de
cette entrée dans le logiciel d'acquisition. |
 | Le cordon de raccordement du module Photocolor peut être branché (din 6
broches) sur l'une quelconque des prises DIN |
|
 |
prise B: |
prise C: |
EA4/EA5 (100 mV) |
EA6 (1 V) |
 | A priori, le calibre 1 V devrait être le mieux adapté; mais les valeurs
peuvent varier sensiblement d'un appareil à l'autre: c'est le "blanc" qui
confirmera ou non le choix (donne la valeur la plus élevée pour la tension
correspondante). |
 | une autre solution consiste à alimenter de façon autonome le module
Photocolor par une pile (fournie avec), et à relier ses deux bornes de sortie par des
cordons à la platine de raccordement d'ORPHY: (-) à la référence, et (+) à
l'entrée analogique choisie (voir paragraphe précédent pour ce choix). |
B. Réglages des logiciels d'acquisition
Abscisse: |
Voies actives: |
Enregistrement: |
Déclenchement
(synchro): |
Temps
t
|
EAi: |
Variable: |
Signe: |
Cal: |
Unité: |
Nombre points: |
Durée: |
Manuel |
EAx |
U
ou A(**) |
+ |
1 ou 0.1 |
V |
1 point toutes les 20 s environ ou par minute |
30 min à qqs heures |
(Clavier ou clic sur bouton) |
(*) adapter si nécessaire les valeurs des bornes
proposées par le logiciel à celles choisies pour l'étude du spectre.
(**)
acquisition automatique de A seulement si le spectrophotomètre dispose d'une
sortie analogique, qui a été reliée à une entrée analogique d'Orphy. Il faut de plus
avoir étalonné préalablement cette sortie analogique en déterminant le rapport entre
la tension (mesurée sur la sortie) et l'absorbance lue sur l'appareil. Ce coefficient est
ensuite rentré par étalonnage manuel ou
interactif dans le logiciel d'acquisition.
 |
avec ORPHY-PORTABLE
2: brancher: capsule ±2 V, ou 0-15 V. |
Charger l'acquisition pré réglée:
C. Réalisation de la référence
1. avec un spectrophotomètre traditionnel
 | Mettre sous tension l'appareil au moins 5 minutes avant les prises de
mesures pour avoir une bonne stabilisation thermique de ses circuits |
 | Choisir sur l'échelle de réglage la longueur d'onde d'absorbance
maximale de la substance à suivre (par exemple 480nm pour l'ion tri iodure de notre
exemple) |
 | "blanc" et optimisation du calibre utilisé: introduire dans l'orifice de
l'appareil une cuve remplie au moins à moitié de la solution (A): suivre alors les
indications de la notice du constructeur pour valider le blanc et passer aux mesures
d'absorbance proprement dites. |
2. avec le spectrophotomètre Micrelec
Ce spectrophotomètre, piloté par le logiciel Ccdorphy,
permet de tracer préalablement le spectre (par balayage automatique en longueur d'onde),
puis de désigner directement sur le spectre à l'aide du pointeur la longueur d'onde à
retenir dans la suite de l'étude (suivi de la cinétique). Le logiciel envoie les
données à Orphy, calcule aussi l'absorbance, et permet de sauver au format Regressi
les données A(l ) puis A(t) ainsi obtenues. Il
permet aussi l'étude de la loi de Beer Lambert pour la détermination de k.
3. avec un colorimètre
 | choisir sur le sélecteur la valeur de longueur d'onde (= une D.E.L.) la
plus proche de celle d'absorbance maximale
N.B.: dans tous les cas, sélectionner la DEL et alimenter en tension le colorimètre au
moins 5 minutes avant les prises de mesures pour avoir une bonne stabilisation des
circuits). |
 | "blanc" et optimisation du calibre utilisé: introduire dans
l'orifice du colorimètre une cuve à moitié remplie de la solution (A) et fermer
le volet d'obturation pour éviter l'entrée de lumière parasite: attendre quelques
instants et noter la valeur de la tension de référence Uo ainsi obtenue
(qui correspondra donc à une absorbance nulle). Selon les appareils, et la DEL choisie, Uo
peut atteindre 100 à 150 mV. Suivant que cette valeur Uo est supérieure ou non au
calibre 100 mV de l'entrée EAx, il peut y avoir lieu de changer de calibre au
niveau du logiciel; mais dans tous les cas, ne laisser qu'une seule entrée analogique
active pour la suite des mesures. |
IV. Protocole
d'acquisition
A. Acquisitions
 | Laisser dans l'appareil de mesures la cuve contenant la solution (A):
c'est la mesure de référence c = 0 qui sera acquise à t = 0 |
 | A l'instant t = 0, mélanger les solutions (A) et (B), tout en déclenchant la première acquisition dès que
la moitié d'une des solutions est versée dans l'autre (c'est donc la valeur c = 0
qui est acquise). Remplir une nouvelle cuve aux 2/3 avec ce mélange une fois
homogénéisé |
 | Avant la 20è seconde,
il faut avoir substitué cette cuve à celle de référence. Bien replacer le volet
d'obturation dans le cas du colorimètre |
 | Les prises de mesures sont effectuées automatiquement par le logiciel
pour toute la durée choisie; la partie du mélange réactionnel conservée à
l'extérieur de l'appareil de mesures permet de suivre qualitativement l'apparition des
ions tri iodure. |
 | observer le tracé progressif à l'écran des variations du pourcentage
du flux lumineux F absorbé par le milieu de
réaction. |
 | terminer éventuellement l'acquisition avant l'instant prévu (en
cliquant-G sur l'icône 'Fin'), ou au contraire prolonger
celle-ci si c évolue encore sensiblement. |
B. Variables transférées
1. dans le cas d'un spectrophotomètre
Ä t, et A
en cas d'acquisition avec un spectrophotomètre
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante pour vérifier qu'on a
bien:
 | t en abscisses |
 | A en ordonnées (à gauche) |
On a ainsi la représentation graphique de A = f(t) qu'on peut
déjà visualiser.
2. dans le cas d'un colorimètre
Ä t, et U
en cas d'acquisition avec un colorimètre
Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables),
cliquer-D pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône
correspondante pour vérifier qu'on a
bien:
 | t en abscisses |
 | U en ordonnées (à gauche) |
On a ainsi la représentation graphique de U = f(t) qu'on peut
déjà visualiser. On peut passer en coordonnées logarithmiques pour U: clic-G sur
l'icône pour choisir: 'Abscisse
/Graduation logarithmique' dans la liste déroulante. La représentation graphique
doit alors ressembler à l'opposé de l'absorbance puisque la définition de l'absorbance
introduite ici donnerait:
y = log(U) = log(Uo)-A
Ä NB: Penser à
indiquer dans la ligne de commentaire sous la barre de menus principale (en haut à
droite) les renseignements utiles sur la solution utilisée avant de sauver le fichier de
données Regressi.
V. Étude de la loi c =
f(t)
A. Représentation de A = f(l )
 | Si l'absorbance n'a pas été mesurée directement lors de l'acquisition
(cas d'un colorimètre), elle se déduit par sa définition. Revenir dans la fenêtre
'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir
directement dans une nouvelle ligne (touche 'Entrée' pour le saut de ligne,
comme dans un traitement de texte) de ce 'mémo' : |
A = log(Uo/U)
pour créer la nouvelle grandeur A, et valider par la touche 'F2',
(ou 2 fois sur la touche 'Entrée', ou en cliquant-G sur l'icône
clignotante ); le résultat
apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.
 | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), clic-D
pour choisir 'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou clic-G sur l'icône
correspondante , pour remplacer
l'ordonnée utilisée précédemment par A, en ordonnée à gauche. |
B. Représentation de c = f(t)
 | Revenir dans la fenêtre 'Grandeurs', onglet 'Expressions', et saisir directement
dans une nouvelle ligne de ce 'mémo': |
c = A /k
pour créer la nouvelle grandeur A, et valider par la touche 'F2',
(ou 2 fois sur la touche 'Entrée', ou
en cliquant-G sur l'icône clignotante );
le résultat apparaît alors dans l'onglet 'Variables'.
 | Dans la fenêtre 'Graphiques' (menu Fenêtre/graphe Variables), cliquer-D pour choisir
'Coordonnées' dans le menu contextuel, ou cliquer-G sur l'icône correspondante , pour remplacer l'ordonnée choisie
précédemment par: |
c en ordonnées, à gauche.
C. Valeur limite de la concentration; temps de demi
réaction
charger le fichier
Regressi: ioduoxy1.rw3

|
La valeur limite de c étant connue a priori,
on peut l'ajouter sur le graphique sous forme d'asymptote à la courbe, par exemple avec
le curseur ligne: choisir ce curseur dans la liste déroulante, laisser
la touche majuscule enfoncée, et réaliser un cliquer tirer d'un point à un
autre : le segment apparu peut être édité (couleur, pointillés, etc.) par choix dans la boîte de dialogue qui
souvre lors dun double-clic sur le segment. Lobjet peut aussi être
déplacé ultérieurement par cliquer-glisser. |
La détermination du temps de demi réaction peut être effectuée et
commentée avec:
 | Le curseur 'réticule': il se déplace au gré du pointeur, et ses coordonnées
courantes sont affichées en permanence en bas de la fenêtre graphique. On peut donc
localiser le point de la courbe d'ordonnée ½*clim. De plus, pour une
position donnée du
réticule, la frappe de la
barre d'espace a pour effet de marquer le graphique à l'emplacement
du réticule. Un tableau de valeurs local, accessible par clic-D sur la fenêtre
'Graphique', récapitule les valeurs de coordonnées qui ont été marquées ainsi à
partir du curseur 'réticule'; la boîte comportant le tableau permet aussi d'éditer
l'aspect de ces lignes de rappel. |
|
 |
 | Le curseur 'texte' permet alors d'annoter le graphique en y rajoutant une
légende avec un cadre ou une flèche: choisir ce curseur (cliquer-G sur ce nom dans la
liste déroulante des curseurs), cliquer-G sur le graphique à l'emplacement choisi pour
le commentaire; saisir ce commentaire dans l'onglet 'texte' de la boîte qui s'ouvre
automatiquement, et choisir entre les différentes présentations possibles dans l'onglet
'options' avant de valider. Ce commentaire (ou sa ligne de rappel) peut à tout moment
être déplacé par cliquer-glisser du pointeur dessus, ou édité par double clic-G. |
Pour que l'asymptote tracée précédemment rencontre l'axe un peu plus
bas qu'à son extrémité supérieure, il faut remplacer le calcul automatique d'échelle
par un 'forçage' manuel: cliquer sur l'icône et imposer un maximum plus élevé pour
c; on peut ainsi ménager un
espace suffisant en haut du graphique pour ajouter un commentaire sur l'asymptote.
D. Détermination des vitesses de réaction
1. Vitesse instantanée de réaction
On peut accéder à la vitesse instantanée de formation de l'ion tri
iodure par la pente de la tangente à la courbe c(t). Choisir dans la liste
déroulante le 'curseur tangente', et vérifier dans la boîte de dialogue qui
s'ouvre que l'option 'méthode des tangentes' est bien décochée, puis valider; le
curseur se déplace alors sous forme d'une tangente dont le point de contact est asservi
aux mouvements du pointeur. La frappe de la touche 'Entrée' ou le double-clic G a pour
effet de marquer la position courante de la tangente sur le graphique; plusieurs positions
peuvent ainsi être marquées sur le même document. La même manuvre effectuée sur
une position déjà marquée permet de l'effacer. |
|
charger le fichier
Regressi: ioduoxy2.rw3
|
Simultanément, le logiciel calcule le
coefficient directeur de la tangente pour chaque position marquée: on accède au tableau
de valeurs correspondant par le menu contextuel (clic-D sur la fenêtre graphique) en
choisissant 'Tableau tangentes'; la boîte de dialogue correspondante permet
d'éditer l'aspect des tangentes (pointillés, etc.), la commande RAZ de cette
boîte, ou du menu contextuel de la fenêtre graphique, permet de tout remettre à zéro.
! Attention:! les informations concernant les tangentes
marquées (positions, valeurs, commentaires) ne sont pas sauvées avec le fichier dans la
version actuelle de Regressi.
|
On voit facilement lors de cette étude que:
 | La vitesse de réaction décroît constamment en même temps que la concentration des
réactants |
 | Cette vitesse est maximale au début, puis tend progressivement vers zéro. |
2. Vitesse moyenne de réaction

 |
Elle correspond à la pente de la
sécante à la courbe c(t) sur un intervalle de temps quelconque. Choisir dans la
liste déroulante le 'curseur données'. Il faut d'abord le paramétrer; en
cochant 'pente' et 'écart', il affichera alors en bas de la fenêtre
'Graphique' ainsi que sur le graphe lui-même le
coefficient directeur de la sécante à la courbe. Ce curseur est toujours asservi aux
points expérimentaux: les deux extrémités du segment se déplacent par cliquer-glisser
du pointeur sur chacune de ces extrémités. |
E. Modélisations éventuelles
(pour classes préparatoires seulement!)
 | Rappel théorique: dans la mesure où les ions hydronium et iodure sont en excès, on
peut écrire que la réaction est d'ordre partiel 1 par rapport à l'eau oxygénée: |
v = a*[H2O2]
ce qui donne, après intégration, pour la concentration du tri iodure
formé:
c(t) = [H2O2]0*(1-exp(-a*t))

Dans la fenêtre 'Graphiques', cliquer-D pour choisir 'Modélisation' dans le menu
contextuel (raccourci clavier F9), ou cliquer-G sur l'icône correspondante 
: un volet supplémentaire s'ouvre dans la partie gauche de la fenêtre. Saisir
dans la zone "Expression du modèle" l'expression précédente sous la forme:
c(t) = c'0*(1-exp(-a*t))
On peut aussi utiliser en place de saisie manuelle des modèles
prédéfinis (accès par clic-G sur icône ).
 | Valider par la touche 'F2', (ou 2 fois
sur la touche 'Entrée', ou en cliquant-G sur l'icône clignotante ); le résultat apparaît alors en dessous
et sur le graphique. Si le calcul de modélisation a échoué (un message apparaît à
l'écran pour signaler qu'il y a un trop grand écart
), demander au logiciel
d'ajuster (clic-G sur le bouton "ajuster" ) le modèle à la courbe expérimentale (i.e. calculer la valeur des
paramètres figurant dans l'équation du modèle). |
 | Dans le cas du modèle exponentiel, il faut parfois 'aider' le programme: indiquer dans
les cases où sont affichées les valeurs des paramètres (en dessous de l'équation du
modèle) une valeur très approximative, et demander à nouveau l'ajustage automatique.
S'il y a encore divergence dans ces conditions, il faut faire varier manuellement la
valeur de chaque paramètre en plaçant le curseur dans la case où figure cette valeur et
en cliquant sur les flèches    jusqu'à ce que la courbe modèle se
rapproche des points expérimentaux.
NB : l'ajustement de la courbe modèle aux points expérimentaux se produit seulement si
le bouton 'tracé auto' est en
position enfoncée. |
On obtient ainsi expérimentalement des valeurs pour la constante
a
de vitesse de réaction et pour la concentration initiale c'0 en eau
oxygénée (réactif limitant).
 | Pour obtenir automatiquement le tracé de l'asymptote, rester dans la fenêtre de
modélisation, et saisir sur une nouvelle ligne, à la suite de l'équation du modèle: |
c(t):=c'0
en respectant précisément la syntaxe (le ':' avant le signe '='
indique a programme qu'il doit tracer le graphe de cette fonction avec la valeur issue de
la modélisation). Valider comme précédemment.

charger le fichier
Regressi
 | Un clic-G sur l'icône 'Titre de la modélisation' affiche automatiquement sur le graphe les
équations saisies dans la zone supérieure, qui subsisteront à l'écran après qu'on ait
refermé le volet de modélisation (raccourci F9 agissant en bascule, ou nouveau
clic sur le bouton , ou 'fin
modélisation' dans le menu contextuel par clic-D). |
A. Principe
Il s'agit d'étudier la réaction
accompagnant la dissolution d'un comprimé effervescent dans l'eau:
(HCO3-)aq
-----> (OH-)aq + CO2
et cela en suivant la variation de masse totale du
milieu de réaction. Il s'agira en fait de la masse de dioxyde de carbone
échappé du milieu de réaction. Cette masse étant relativement faible,
il faut utiliser une balance de précision au 1/100 è gramme.
Par exemple la balance Pioneer PA213 (réf Micrelec:
M15G669), équipée d'une liaison série (=RS232) pour communiquer avec
l'ordinateur.
|
 |
B. Mise en oeuvre
 |
Installer préalablement la version
de REGRESSI pour appareils RS 232 indispensable ici (voir cédérom
d'installation Regressi-Tépéor) .
Raccorder la balance au port Com (Com1 ou Com2) de
l'ordinateur. |
1. Mise en oeuvre logicielle
Une fois la balance raccordée au port Com de
l'ordinateur, lancer la version de REGRESSI pour appareils RS 232:

Si celle-ci ne s'y trouve pas, c'est que le fichier rs232.ini
fourni avec le logiciel est trop ancien et doit être mis à jour. Procéder
ainsi:
 | menu Fichier/Gestion des appareils/Ajouter fichier: |

 | cliquer sur le bouton "Ouvrir un fichier" pour
charger le fichier :
|
(1) choisir
"masse" dans le type de grandeur à mesurer
(2) choisir "Ohaus
Pioneer" dans la liste déroulante des appareils
(3) cliquer sur le
bouton "Ajouter"
(4) fermer le boite
"ajout d'un appareil à sortie RS232"
(5) enregistrer la
configuration du nouvel appareil
(6) fermer le boite
de configuration |

|
 | vérifier que la balance est bien sous tension |
 | dans la fenêtre principale de REGRESSI pour RS232,
menu "Voies": sélectionner dans les listes déroulantes le
type de grandeur, puis la balance voulue |
 | cliquer sur "Ajouter" |
 | le logiciel peut alors établir la communication avec
la balance. |
|
 |
2. Mise en oeuvre matérielle
3. Transfert vers Regressi et exploitation

charger le fichier
Regressi
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chapitre en cours

(1) L'ensemble
Spectrophotomètre (à capteur CCD) de Micrelec convient particulièrement:
les acquisitions sont alors réalisées avec son logiciel d'acquisition dédié Ccdorphy,
et les acquisitions sauvées dans un fichier *.SPC de format propre au logiciel, ou
au format Regressi
(2) le diiode susceptible
d'apparaître se trouvant en présence d'ions iodure, il se produit la réaction:
I2 + I- ® I3-
(3) mais
pas trop élevée pour tenir compte des limitations éventuelles du système de mesures:
le logiciel du spectrophotomètre de Micrelec, par exemple, n'accepte pas de mesurer des
absorbances supérieures à 1.9; les autres spectrophotomètres ne donnent souvent plus de
mesure fiable au delà de A = 2
(4) ce
choix est indifférent avec Orphy-GTI/GTI2/GTS2 puisque le calibre est choisi par voie logicielle
quelque soit l'entrée choisie
(5) une
solution plus 'élégante' consiste à déclarer un nouveau capteur 'spectrophotomètre'
dans le logiciel d'acquisition, ce qui permet d'en disposer automatiquement dans toute
nouvelle session.
(6) Par
exemple avec Win-GTS, cliquer-G sur l'icône 'Commencer' pour débuter les acquisitions.
(7) si
on a fait le choix d'une mesure toutes les 20 secondes; sinon, adapter
(8) les
logiciels d'acquisition n'offrent pas tous cette possibilité
(9) en
remplaçant évidemment Uo par le résultat numérique de la mesure de
"blanc" faite au § III C 3°
(10) une
seule frappe de la touche 'Entrée' réalise un saut de ligne, comme dans un traitement de
texte
(11) cependant,
l'apparence des lignes affichées à l'écran de Regressi ne
change pas si on a choisi l'option 'gras' pour le graphique; mais les copies faites
dans le presse-papier seront bien actualisées
(12)
la même manuvre effectuée au même endroit aura pour effet d'effacer le
marquage
(13) version
au 1/9/99
(14) cette
indication sera copiée avec le graphe dans le presse-papiers
(15) une
seule frappe de la touche 'Entrée' réalise un saut de ligne. |